Les critiques envers l’UPAV n’ont jamais manqué, et parfois avec raison. Certains parmi les agents de voyages se demandaient à quoi pouvait bien servir cette union professionnelle. Il est vrai que le travail qu’elle faisait était souvent effectué dans l’ombre. Il est vrai aussi que pendant des années, on avait l’impression que c’était toujours les 4 ou 5 mêmes personnes qui la dirigeait. Mais peut-on le leur reprocher ?
Il suffisait de se présenter aux élections pour être peut-être élu et faire valoir ses opinions. Ces personnes faisaient -et leurs successeurs font toujours- un travail qui leur prend des dizaines d’heures par semaine, et ce bénévolement ! On a envie de dire : que ceux qui critiquent prennent le relais !
Mais voilà, les choses ont bien changé
Autre temps, autres mœurs, et même certains irréductibles doivent bien reconnaître que l’UPAV travaille. C’est évidemment surtout le cas avec cette crise, nous y reviendrons.
Mais c’était aussi le cas avant. Les discussions franches et transparentes sont ouvertes depuis quelques années maintenant avec la VVR et l’ABTO, notamment.
L’UPAV a dû gérer trois problèmes avant cette crise :
La suppression des licences voulue par l’Europe et son difficile remplacement par un certificat de professionnalisme ; la loi sur le voyage à forfait, une loi mal pensée, qui fait la part belle à un ultraconsumérisme irréfléchi et qui est d’une complexité d’application jamais vue, dans aucun autre secteur de l’économie. Et enfin, avec le Fonds de Garantie, la faillite de Thomas Cook.
Et puis la crise du Covid-19 est arrivée
L’UPAV a agi d’une façon remarquable, en défendant bec et ongles ses membres, ce qui est normal, mais aussi et surtout TOUS les agents de voyages, même ceux qui ne daignent pas cotiser à leur union professionnelle.
L’UPAV a réussi à obtenir les « bons à valoir » au lieu des remboursements cash. L’UPAV a communiqué, avec les autorités, et ensuite avec toute la profession.
Son vice-président et d’autres ont été présents sur les médias pour expliquer au public (hélas les médias n’ont pas toujours rendu compte correctement), son past-président a encouragé tous les agents de voyages dans un communiqué plein de bon sens et d’optimisme. Son secrétariat a été sur le pont en permanence, et ce au profit de toute la profession.
Oui, nous plaidons !
Loin de réagir à une demande de leur part, nous plaidons ici pour que tous les agents de voyages du pays se fassent membres d’une union professionnelle. Surtout dans une période difficile où il est tentant de faire des économies… C’est la moindre des choses quand on mesure ce que cette union vous a évité comme catastrophe.
Soyez donc de bon compte, même si vous avez encore des griefs envers cette association. Il n’y a qu’ensemble que l’on peut faire bouger les choses, et ensemble, cela veut dire tous ensemble, par solidarité intra-professionnelle.
Si vous ne participez pas à l’effort commun, vous aurez moins de chance de survie ! En tout cas, nous, PagTour, nous disons merci à l’UPAV en votre nom à tous.