Nous avons demandé à des acteurs du tourisme comment ils se portent durant cette crise, et comment ils envisagent l’après-covid 19. Premier à nous répondre, Lorenzo Stefani, de Touring.
« Il nous faut constater que, malgré le confinement, le nombre d’interventions reste à la hausse », explique-t-il
Trois facteurs expliquent le phénomène
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Les citoyens ont besoin de se réapprovisionner, et beaucoup le font en voiture. Après 15 jours d’immobilisation, ces voitures ont eu du mal à redémarrer. D’où remplacement de beaucoup de batteries, plus 15% de ventes en mars versus la même période l’année passée.
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Des gelées nocturnes ont perturbé notre quotidien la semaine passée , d’où pannes techniques diverses.
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Des PME ont repris leurs activités professionnelles, et Touring a dû faire face à un plus grand nombre d’interventions pour la clientèle professionnelle.
Des problèmes récurrents de pneus apparaissent également. En une seule journée 2.400 interventions répertoriées au lieu de 1200 en temps normal…un record !
« Pour la période après confinement, il faudra s’attendre à des interventions encore plus importantes en nombre absolu. Touring est en train de se préparer pour faire face à ce phénomène. »
« Il nous faudra utiliser les dépôts de Touring Auto Glass pour les petites interventions, car les concessionnaires ne pourront plus suivre leurs plannings, étant donné le report de leurs rendez-vous déjà pris, jusqu’à la fin de la période de confinement. »
Bref, un jeu de dominos qu’il faudra gérer avec efficacité et diplomatie.
Question Pagtour: oseriez-vous prononcer le mot « pénurie » pour les batteries par exemple ?
« À ce stade, nous ne pouvons pas encore parler de pénurie. Il faut savoir que l’âge moyen des véhicules particuliers en Belgique est de 9 ans et l’âge moyen des batteries est de 5 ans. Et il se vend plus d’1 million de batteries par an. »