Au mépris des conventions internationales et de l’obligation de porter assistance aux navires en difficulté qui demandent de l’aide, la Floride — comme, précédemment, le Chili, le Pérou et le Panama entre autres — a refusé la venue à Fort Lauderdale du Zaandam, ainsi que du Rotterdam, qui lui est venu en aide le week-end dernier.
Malgré l’intervention du puissant groupe américain Carnival, leader mondial de l’industrie de la croisière et maison-mère de Holland America Line, propriétaire des deux navires, le gouverneur (républicain) de Floride, Ron DeSantis, n’a rien voulu entendre.
Le Zaandam, parti d’Argentine il y a près d’un mois maintenant avec 1.829 personnes à son bord (dont 1243 passagers), est victime d’une épidémie de coronavirus ayant déjà fait plusieurs victimes.
Pourtant…
Plusieurs paquebots atteints de Covid-19 se sont pourtant déjà réfugiés dans ce temple américain de la croisière. Les sièges des trois leaders du secteur, Carnival, RCCL et NCLH sont pourtant installés à Miami et les ports de Floride génèrent pourtant un trafic considérable.
Pendant ce temps…
Pendant ce temps, vide de passagers et au mouillage au large de CocoCay, une île des Bahamas appartenant au croisiériste américain, l’Oasis of the Seas, l’un des quatre plus grands paquebots du monde, est à son tour victime d’une épidémie de coronavirus, au moins 14 membres d’équipage ayant été testés positifs au Covid-19.
L’Oasis of the Seas fait partie des six paquebots du groupe RCCL actuellement désarmés avec tout ou partie de leur équipage.
[Avec Mer et Marine]