Les incendies en Australie auraient tué 30 personnes et environ un milliard d’animaux. La surface qui a été la proie des flammes, serait de 17,1 millions d’hectares, ce qui représenterait des deux tiers de la taille du Royaume-Uni.
L’été en Australie, c’est de décembre à février !
Il y a quatre saisons dans la majeure partie du pays et une saison humide et sèche dans le nord tropical. Les saisons en Australie sont à des moments opposés à celles de l’hémisphère nord. Décembre à février est l’été ; De mars à mai, c’est l’automne ; Juin à août est l’hiver ; et septembre à novembre c’est le printemps.
Depuis quelques années, les feux sont relativement nombreux en été. Les chaleurs atteignent aisément 40° durant l’été.
Plusieurs dizaines d’incendies en « New Wales South »
De très nombreux incendies ont éclaté en Nouvelle-Galles du Sud – NWS, la province la plus peuplée, qui abrite Sydney et touche le territoire réservé à la capitale australienne, Canberra..
Les autres provinces étant : Queensland (QLD), South Australia (SA), Tasmania (TAS), Victoria (VIC), Western Australia (WA). Ces feux ont incité le gouvernement australien à déclarer l’état d’urgence en novembre 2019. Les incendies se sont rapidement propagés dans tous les États pour devenir parmi les plus dévastateurs jamais enregistrés.
Beaucoup de dégâts !
Environ 3 000 maisons auraient été détruites ou endommagées. Alors que les incendies s’intensifiaient dans les jours précédant le réveillon du Nouvel An.
Des milliers de personnes se sont réfugiées sur les plages de la Nouvelle-Galles du Sud et de Victoria. La fumée est devenue un autre désastre. Le 1er janvier, la capitale australienne a enregistré la pire pollution jamais vue, avec un indice de qualité de l’air 23 fois supérieur à ce qui est considéré comme « dangereux ».
Qui n’a pas vu ces images tristes des koalas fuyant les incendies
Selon une estimation de l’Université de Sydney, plus d’un milliard de mammifères, d’oiseaux et de reptiles ont probablement perdu la vie dans les flammes. Environ 25 000 koalas auraient été tués sur l’île Kangourou (au large d’Adélaïde).
On pense que huit mille koalas, un tiers de tous les koalas de la Nouvelle-Galles du Sud, ont péri, et environ 30% de l’habitat des koalas a également été anéanti.
L’Australie abrite 244 espèces qui ne se trouvent nulle part ailleurs. La région a également le taux le plus élevé de disparition de mammifères indigènes au cours des 200 dernières années. Le ministère de l’Agriculture, de l’Eau et de l’Environnement a publié le 11 février dernier une liste des 113 espèces animales, y compris les ornithorynques, qui ont le plus urgent besoin d’aide après les incendies.
Les incendies ont été maîtrisés
Les incendies, notamment en Nouvelle-Galles du Sud, ont finalement été déclarés « maîtrisés » le 13 février. Il est évident que les pompiers, pour la plupart volontaires, ont effectué un travail acharné.
Les autorités ont annoncé que tous les incendies, notamment dans NWS avaient été contenus. Bien que certaines zones soient encore en feu, l’incendie est sous contrôle et ne se déplacera plus librement. Trois années de sécheresse sévère à travers l’État ont laissé les forêts plus sèches, rendant trop facile pour les incendies de se propager dans de nouvelles zones.
De fortes pluies inattendues ont aidées les pompiers
La pluie a été décrite par certains comme un miracle, d’autant plus que les prévisions à long terme, avaient prédit une probabilité de 80 % de chutes inférieures à la moyenne. Comme les pluies sont tombées régulièrement au cours du week-end (14 – 15 Février), elle pouvait pénétrer dans la végétation desséchée et s’infiltrer profondément dans le sol.
On a même constaté des inondations ! Par ailleurs, de violentes tempêtes frappent les États voisins du Queensland et de Victoria avec des vents cycloniques.
Restrictions d’eau levées à Sydney
Sydney, la plus grande ville du pays, était soumise à des restrictions d’eau depuis la fin de l’année dernière, lorsque ses barrages sont tombés en dessous de 45 % de leur capacité. Maintenant que le barrage de Warragamba, qui fournit 80 % de son eau, s’est rempli, les restrictions sont assouplies.
Les feux seraient la conséquence du changement climatique
Certains politiques avaient indiqué que les feux avaient été allumés intentionnellement. La plupart des spécialistes confirment que l’ampleur des dégâts est due au changement climatique. On considère qu’à peine 1 % des incendies seraient intentionnels.
Il est temps que l’Australie se pose de vraies questions sur l’organisation de la prévention des incendies. Il est temps que l’Australie, l’un des plus grands exportateurs mondiaux de charbon, se pose quelques questions sur leur contribution au problème climatique.