Dimanche matin au Salon des Vacances

© salon des vacances

Un bon jour pour y aller : très peu de trafic, du parking disponible, pas trop de monde dans les allées. États d’âme d’un visiteur.

Première impression : bien sûr c’est plus petit, puisque seuls trois palais sont occupés, et encore, pas totalement. Mais du coup, il y a un côté pratique, on peut tout voir en 2 heures. J’ai l’impression aussi qu’il y a plus de ces tavernes sympathiques qui offrent produits de terroir et spécialités exotiques. On trouve les Wallons dans les brasseries françaises, et les Flamands à l’OsterrischesHof. C’est un cliché mais c’est vrai, pourtant.

33851Fitur2013-0302201314300633851.pngJe parle avec quelques exposants : ce n’est pas le grand enthousiasme, mais ce n’est pas mauvais non plus.

Peu de « patrons » se sont déplacés ce dimanche, je n’ai vu que Marie Lebrun chez Antipodes, et aussi Pierre sur le stand de WBT et Hervé Perrotin chez Corsica Linea ; ou encore l’un ou l’autre, chez BT Tours ou chez Wheels & Wings, et sur la Rep Dom’, par exemple. Ce n’est pas une critique : j’aurais fait pareil, mais bravo quand même à ceux qui assurent un dimanche matin.

On a dit méchamment que « la France serait absente », ce n’est pas vrai. Maison de la France n’y était pas, mais les opérateurs régionaux étaient bien présents. Un peu moins de marchands de vin. Un peu plus de professionnels des destinations. Certains stands étaient franchement beaux, d’autres avaient subi une coupe dans les budgets. L’Égypte, par exemple, qui en plus n’avait plus aucune brochure à distribuer… Dommage.

Quelques anecdotes amusantes ou surprenantes… comme chaque fois

Résultat de recherche d'images pour "tchernobyl"Par exemple un stand « Dark Travel » qui proposait une visite de Tchernobyl : je savais que cela existait, mais de là à prendre un stand sur un salon…

Ou alors ce gars, sur le stand de la Provence : « Puis-je vous donner une brochure sur la Provence ? Nous sommes dans le sud de la France, au bord de la Mer Méditerranée ». « Merci pour l’info, lui dis-je, j’ignorais ». Le Belge est donc toujours perçu comme le demeuré de l’Europe.

Un vaste stand vendant des fruits exotiques déshydratés. Il est tenu par des Chinois : personne ne s’y arrête, on dirait même que les gens évitent ostensiblement. « Une belle brochure sur le Québec, Monsieur ! ». « Mais je connais le Québec par cœur, Mademoiselle ». « Ce n’est rien, prenez-là quand même, pour me faire plaisir ». Que voulez-vous que je fasse ? Je l’ai prise.

Résultat de recherche d'images pour "Kamchatka"En conclusion, si c’est moins grand, on a aussi l’impression que c’est mieux, finalement : beaucoup moins de ces « excursionnistes » d’un jour qui traînent derrière eux un caddie à roulettes sur lequel vous vous trébuchez, et qu’ils remplissent de tout ce qu’il y a à prendre : des brochures d’endroits où ils n’iront jamais (celle du Kamchatka que m’a présentée Audrey Zecca m’a fait rêver !) – des stylos à bille, des casquettes publicitaires : ce sont les mêmes qui se trouvent sur les routes du Tour, attendant la caravane…

Je disais donc qu’ils étaient moins nombreux : c’est mieux. J’ai passé une bonne matinée, après tout.

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