L’Airbus A220, anciennement Bombardier C-Series, serait-il mal né ? Après des problèmes rencontrés en plein vol, les pilotes sont aujourd’hui invités à ralentir. Airbus Canada et les autorités canadiennes de sécurité aérienne ont publié une directive en ce sens après plusieurs problèmes techniques. Ladite directive a été diffusée ce lundi par l’Office fédéral de l’Aviation Civile (OFAC), indique l’ATS.
Les Airbus A220 sont le fer lance de la flotte court-courrier de Swiss. Après avoir été cloués au sol pour un contrôle des moteurs, les 29 appareils de ce type ont repris les opérations. Si l’état des moteurs a été qualifié d’impeccable par Swiss, la compagnie indique aujourd’hui que l’enquête menée a permis d’en savoir un peu plus sur les causes du problème.
Mais Swiss ne précise pas les informations dont elle dispose
La directive demande aujourd’hui aux pilotes de limiter la vitesse des avions à 94% de la puissance maximale lorsqu’ils se trouvent à une altitude de 29.000 pieds. La commande automatique des gaz doit être désactivée.
Les montées en altitude pourraient provoquer des pannes de moteur et des dommages aux avions, poursuit la directive. Ces instructions figureront dans le nouveau manuel de vol de l’A220.
D’autre part, les avions ne devront pas voler à plus de 35.000 pieds lorsque la météo est propice au givre. Selon Airbus Canada, l’activation du système de dégivrage à cette altitude peut provoquer une surchauffe des moteurs et déclencher l’alarme incendie, ce qui peut provoquer l’arrêt du vol. (TI)