Lors du Congrès de l’UPAV, nous avons assisté à une dizaine présentations, la plupart accompagnées d’un PowerPoint. Certaines étaient excellentes, d’autres… beaucoup moins. Il nous paraît donc opportun de rappeler quelques principes de base d’une présentation devant un public, dont il est nécessaire de capter l’attention.
C’est une chose qu’a très bien comprise Anne-Sophie Braine, grâce à un physique avenant, et à la mise en évidence de juste ce qu’il faut en termes de jambes et de décolleté pour capter l’attention, au moins celle des messieurs. Nous ne pouvons hélas pas en faire autant.
La première règle est donc d’avoir un langage corporel dynamique, en mouvement, et si possible agréable à regarder.
Ensuite il faut surveiller et améliorer sans cesse son élocution. Boileau (un nom que l’agent de voyages à difficile à admettre) disait déjà : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. » Il est donc indispensable d’avoir les idées claires. Et de les exprimer si possible en évitant tous les tics de langage : les « heuuu », les « voilà », etc. Éviter les longs silences qui font croire que vous ne connaissez pas la suite de votre présentation. A moins, évidemment, que ce soit un effet de rhétorique…
Mais le pire, ce sont les PowerPoint. Celui ou celle qui les conçoivent sont le nez sur leur écran, et n’imaginent pas souvent que cela sera projeté dans une salle parfois vaste, en conséquence de quoi bien des caractères de lettres seront totalement illisibles, même au premier rang.
Les « slides » sont souvent beaucoup trop chargés : il s’agit de montrer l’essentiel, pas les détails.
Contentez-vous de gros titres, bien lisibles, le reste doit faire partie de votre présentation orale. Ne lisez-pas l’écran en vous détournant de votre auditoire, gardez-le bien en vue, puisque de toute manière le même « slide » figure aussi sur l’ordinateur ou la tablette que vous avez devant vous.
Il est inutile, sur un PowerPoint, de mentionner tout ce que vous allez dire ; il doit être seulement un support visuel à votre propos, il doit aussi l’illustrer, si possible en frappant l’imagination.
Ah ! si tout le monde appliquait ces règles simples, nous ne serions pas obligés de quitter la séance en cours, énervés par une élocution trop lente, les tics verbaux, les caractères illisibles…
Merci d’avance, pour la prochaine fois !