Le réseau de surveillance des sargasses à Cancún met récemment à jour son rapport sur la répartition et l’abondance de cette algue. Dans la zone sud de l’État de Quintana Roo, la présence d’algues est qualifiée d’ « excessive ». C’est aussi le cas sur toute la côte est de de l’île de Cozumel et dans la zone de Tulum, de Bahia Principe et d’Akuma.
D’autres sites s’en sortent mieux, comme à Playa del Carmen et à Riviera Cancun avec une présence « modérée ».
Mais, sur la base des images satellitaires publiées par le laboratoire d’océanographie optique de l’université de Floride du Sud et par le système de surveillance marine de la Commission nationale pour la connaissance et l’utilisation de la biodiversité, d’autres déversements massifs de sargasses sont à prévoir sur les 500 kilomètres de côtes allant d’Isla Blanca au nord, à la ville de Xcalak et au canal de Zaragoza, à la frontière avec le Belize.
Les hôtels s’organisent
Les hôteliers de la Riviera Maya envisagent de transférer leurs clients dans des établissements proches de plages sans sargasses, afin de pouvoir profiter véritablement du sable blanc et des eaux turquoise.
C’est du moins ce qu’a déclaré Manuel Paredes Mendoza, directeur exécutif de l’ Association des hôtels de la Riviera Maya, comme le rapporte le site d’information Mexico News Daily.
Selon lui, cette mesure visait à diffuser l’idée que les hôtels des Caraïbes mexicaines sont conscients des inconvénients causés par les algues et prennent des mesures pour indemniser leurs clients, ajoutant que cette mesure serait une preuve de la bonne volonté des hôtels et qu’ils sont conscients des inconvénients causés par les algues.
Il a indiqué que les groupes hôteliers avaient, pour l’occasion, créé un catalogue de 160 activités touristiques en dehors des plages.