Rencontre avec Maryline Rézette, équicoach à Anderlues

« Un cheval ne juge pas, ne ment pas, ne triche pas….quand on va à son contact, qu’on communique avec lui, même … silencieusement, il est capable de faire émerger des émotions, de soulager, de faire évacuer des craintes ou des comportements inadéquats qui sont souvent le départ d’une reconstruction ».

Ainsi s’exprime au cœur de sa ferme pédagogique, aux limites d’Anderlues et de Binche, Maryline Rézette, ardennaise d’origine, kiné de formation, ancienne déléguée médicale et aujourd’hui co-équicoach assistée de ses sept chevaux, sept poneys et quatre ânes !

Maryline Rézette accueille ses premiers hôtes chez « Ecrin de Soi » depuis l’automne de l’an dernier. Sa clientèle, étrangère au monde équin, dépasse déjà largement les limites du Hainaut et est composée de personnes de tous âges qui ont entendu parler de l’équicoaching et de ses bienfaits supposés sans guère savoir ce qui se cache derrière cette technique de « révélation de notre identité propre » résume Maryline Rézette.

L’équidé décide

Les rendez-vous sont individuels et une séance s’étend, après avoir complété un petit questionnaire de personnalité, entre une heure et une heure trente.

Tout débute par une première « présentation » de la personne aux équidés. « Parce que le cheval est capable de sentir très vite ce que cache notre personnalité, nos angoisses , notre manque de confiance en nous-même etc….., un de ceux-ci, ou même deux viendra (ont) naturellement vers le visiteur pour nouer le premier contact » explique l’équicoach.

C’est donc bien l’équidé qui choisit son partenaire !

Au fil de la rencontre, en cheminant l’un à côté de l’autre, en se regardant, en se bousculant peut-être un peu, l’âne, le poney ou le cheval va créer avec la personne une relation privilégiée qui permettra à celle-ci de lui « faire part » de ses craintes , de son manque d’estime ou de confiance en soi, de son stress etc….

Émerger des émotions

« Tout l’enjeu pour que cette forme de coaching réussisse est que la personne retrouve, au contact de l’équidé qui va lui s’en rendre compte très rapidement, une véritable « congruence » entre ce que la personne pense, ce qu’elle fait et surtout ce qu’elle ressent ».

Comme le répète très souvent Maryline Rézette, « on ne triche pas, on ne cache pas son ressenti à un cheval ». Celui-ci fait à un moment ou à un autre émerger des émotions « qui par la suite modifieront les comportements de la personne ».

Harcèlement en milieu scolaire

La lutte contre le (cyber)harcèlement, notamment scolaire, peut passer aussi par un équicoaching. C’est en tout cas une forme de spécialisation choisie à l’ »Ecrin de Soi » qui estime, dans la boîte à outils de l’équicoach, disposer de tous les éléments nécessaires « pour rendre, au contact de l’équidé, l’enfant moins vulnérable à son prédateur, en l’aidant à se faire respecter et à sortir ainsi d’une situation d’impuissance, voire de culpabilisation ».

« J’ai vu ainsi un jeune adolescent vaincre sa peur, retrouver confiance en lui parce qu’il a réussi à guider, à prendre le contrôle, par sa seule volonté, sur un cheval de 750 Kg devenu son complice » sourit Maryline Rézette.

Les entreprises aussi

Enfin, « Écrin de Soi » offre, avec d’autres partenaires équicoach sur le Hainaut dont à Blicquy (région d’Ath), des stages pour les entreprises sur mesure ou thématiques (leadership, management, cohésion des équipes,…).

Le cheval aide ici à améliorer le relationnel au sein des équipes, à créer un « mieux être » pour les employés.

www.ecrindesoi.be

Maryline Rézette :0478/775084

[email protected]

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