Malheureusement, il faut se rendre à l’évidence, les contrôleurs aériens belges font la pluie et le beau temps dans leur structure sociale. Il ne manquerait plus qu’ils endossent des gilets jaunes, et manifestent avec eux, et pourquoi pas aussi pour le climat. Aucun respect pour l’essence même de leur travail.
D’accord s’ils étaient sous-payés, maltraités, exploités, ils recevraient un minimum de compréhension. Mais c’est loin d’être le cas. Manque de personnel disent-ils, est-ce vrai ?? Quoi qu’il en soit, il est plus facile de prendre en otages l’industrie du cargo et pire, les passagers.
Se faire porter pâle au lieu de faire grève ouvertement, est encore plus lâche. Un jugement temporaire est tombé, avec une astreinte de 250.000 € par heure d’interruption, valable jusqu’à lundi. La menace n’est donc pas terminée, et des concertations sociales doivent encore avoir lieu.
Mais la vraie question à se poser, au vu des épisodes passés comme la reprise du contrôle de nuit par l’Allemagne par exemple, doit faire réfléchir, et les politiques et les instances responsables du ciel européen.
A-t-on encore besoin d’un SKEYES en Belgique ? Une autre structure, absolument fiable, n’est-elle pas préférable ? Le ver est dans le fruit. Les contrôleurs belges jouent avec le feu. Et comme me l’a précisé un ami journaliste, ils veulent tous passer à Eurocontrol, et avoir le statut de fonctionnaires. Est-ce la vérité ?
Si oui, ils méritent d’être virés, comme l’a fait en son temps Ronald Reagan.
Certains ont la mémoire courte.