Nouveau départ pour le centre de congrès de Mons

C’est sous la gestion batave du groupe hôtelier Van der Valke que cette infrastructure va tenter de renaître après un premier échec…

Ne dites plus « Centre de congrès » mais WCCM pour Wallonie Conference Center Mons. C’est le nouveau nom anglicisé (pour les référencements google !) donné à l’infrastructure, à proximité de l’interminable chantier de la gare dite « Calatrava » , qu’avait conçu pour l’année 2015 l’architecte américain Liebeskind.

Le moins que l’on puisse écrire est que ce centre de congrès, construit pour moitié avec des aides européennes (enveloppe totale de 23 millions EUR) pour Mons « capitale européenne de la culture » en 2015, n’a jamais réellement décollé !

Propriété de la ville de Mons, cette dernière en avait confié la gestion à la société Artexis, société belge réputée pour le management de ce type d’infrastructure (palais des expos et des congrès) à l’échelle de l’Europe entière !

Las, Artexis jetait finalement le gant il y a plus d’un an, accumulant des pertes depuis sa prise en charge du site ! Depuis , cette infrastructure, sans animateur, était piteusement à l’abandon.

Un intérêt hollandais

Heureusement pour la ville, le voisin hollandais de ce palais des congrès qui exploite, lui avec grand sucès juste à côté, un hôtel de la chaîne familiale Van der Valke (enseigne au toucan) , a marqué un intérêt pour reprendre la gestion de cette infrastructure.

C’est chose faite depuis quelques jours, Nicolas Martin (PS), nouveau bourgmestre de Mons, n’étant que trop heureux de pouvoir confier le palais des congrès à un nouvel exploitant.

A en croire Matthieu Wormann, patron à la fois de l’hôtel montois et de WCCM, tout se présente cette fois au mieux pour faire vivre l’infrastructure.

Avec ses trois grandes salles de 500, 200 et 100 places, le WCCM peut compter aussi sur de nombreux espaces plus petits qui seront d’ailleurs en grande partie réaménagés pour y organiser du co-working.

Pour Nicolas Martin, il y a indéniablement un « grand avenir » pour le tourisme d’affaires à Mons ! Aujourd’hui se plaît-il à répéter, la Wallonie ne capte qu’à peine 10% de cette activité (50% à Bruxelles).

Mons, appuyé par le dynamisme des équipes manageuriales de Van derValke, compte bien s’attribuer une part de marché de ce business.

www.wccm.eu

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