Touring: 6 aspects importants pour une mobilité durable

photo Virginie Lefour

Touring : les problèmes de mobilité pénalisent de plus en plus l’environnement et le développement socio-économique. Selon l’OCDE, le nombre d’heures perdues en Belgique représente un coût annuel de 1 à 2% du PIB. Le coût d’une heure perdue dans les embouteillages s’élève à 8,25 EUR pour le transport de personnes et entre 50 et 80 EUR par camion pour le transport de marchandises. On prévoit qu’à l’horizon 2020, les coûts sociétaux de la mobilité en Belgique atteindront 6 milliards EUR par an (tjrs selon l’OCDE )

C’est pourquoi l’organisation Touring représentant de chaque usager de la mobilité, a envoyé à chaque parti politique son mémorandum.

Cette action vise, notamment, à sensibiliser les partis et autorités compétentes afin qu’ils réalisent qu’une mobilité durable ne peut être envisageable qu’en tant que compétence fédérale. En tant que représentant des usagers de la mobilité, Touring demande à tous les partis, dans ses memoranda, une attention particulière sur les aspects fondamentaux d’une mobilité durable. Touring a résumé ces problématiques en 6 domaines d’actions comme suit:

  • Soutenir et encourager la mobilité verte.
  • Un plan Marshall pour les transports et les infrastructures de transport assorti des incitants fiscaux indispensables.
  • La mobilité en tant que compétence fédérale.
  • Plus d’ambition et d’uniformisation à l’échelon européen
  • Une plus grande coopération numérique entre les acteurs de la mobilité
  • Plus d’attention à la formation à la multimodalité

En effet, pour qu’un tel plan soit possible au niveau national, la mobilité doit être débattue à l’échelon fédéral. Celui-ci, doit poursuivre ses efforts pour assurer l’accessibilité de solutions de mobilité intégrées en créant un cadre juridique qui ouvre la voie au développement de nouveaux services de mobilité sur un marché ouvert. Tenir compte aussi d’un système national de taxation kilométrique intelligente. Cela doit pouvoir contribuer aux soutiens et encouragement d’une mobilité plus verte avec plus d’attention dans des formations à la multimodalité. Par exemple, avant même l’examen de conduite, les futurs usagers de la mobilité peuvent être sensibilisés aux questions liés à la sécurité, l’écologie ou encore les moyens de transports alternatifs.

L’un des plus grand enjeux de ce siècle est l’écologie avec notamment la réduction maximal des émissions polluantes (CO², Nox). Afin de limiter les conséquences délétères de la circulation automobile, Touring décrit dans sa requête pour chaque aspect, les orientations, éléments concrets et incitants à implémenter. Celle-ci fédère également les piliers fondamentaux de l’éducation, la digitalisation et la mobilité « verte ».

Un autre aspect mis en avant dans son mémorandum, est la nécessité d’un plan Marshall pour les transports et les infrastructures de transport assorti des incitants fiscaux indispensables. Ou encore une plus grande coopération numérique. Il faudrait que les piétons, les cyclistes et les véhicules motorisés, individuels ou partagés, électriques ou autonomes, disposent de leur schéma de disponibilité.

L’organisation confirme également que la mobilité ne s’arrête pas aux frontières régionales ou nationales ! La mobilité devrait compter parmi les domaines que l’Europe explore déjà en vue d’une plus grande harmonisation !

Touring est le représentant de chaque usager de la mobilité et prône des mesures en matière de sécurité routière, de mobilité, d’environnement, de fiscalité et de changement de comportement. Soutenir et encourager la mobilité durable est une évidence et une responsabilité urgente pour tous.

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