C’est hype, on ne parle plus que de cela. Nos étudiants inondent nos villes de protestations pour exiger des solutions, et ils ont raison. Mais pourquoi les jeudis après-midi ?
Pourquoi pas plutôt les mercredis après-midi, ou les samedis ? Ah oui, j’oubliais, ils sont en congé ces jours précis, et surtout ils ont des activités hors scolarité. C’est bien d’entendre ou de lire 35.000 arguments via leurs calicots, mais les Autorités politiques pourraient les lire également les mercredis après-midi.
Un peu de sérieux quand même, Vous avez fait mouche, bravo, mais n’en profitez pas pour « brosser » allègrement vos cours, tout en mettant vos programmes en péril. Et aussi, inquiétez-vous de l’impact CO2 lorsque vous partirez en vacances. Vous mettrez peut-être vos revendications au frigo, le temps de vos vacances.
Pour ma part, je change déjà mes habitudes en utilisant un maximum les transports en commun. Bref, j’adapte mes habitudes de vie en espérant que d’autres font de même. Mais on ne change pas le monde en un coup de baguette magique. Des emplois dépendent également de ces changements exigés à corps et à cris.
Et surtout, ne soyons pas dupes des stratégies politiciennes à l’approche des élections, qui vont nous abreuver d’autres promesses qu’ils ne pourront jamais tenir dans l’immédiat.
Le message est passé, le temps du travail est revenu, le temps de capitaliser pour pouvoir appliquer les réformes nécessaires pour sauver notre planète, et notre tourisme aussi.
La patience reste une vertu, l’impatience amène le chaos.