Ce que le foot belge vit aujourd’hui risque d’avoir des répercussions plus importantes que l’on ne l’imagine. Le sentiment des supporters d’abord d’avoir été bernés, les parieurs innocents d’avoir été encore plus volés et un sport business qui risque de perdre encore plus de crédibilité. Il n’y a jamais de fumée sans feu, mais laissons la justice faire son devoir.
En Angleterre aussi des questions se posent
A Chelsea par exemple, l’on n’a plus vu son propriétaire Roman Abramovitch depuis six mois. Ce milliardaire russe reste hyper discret. Il faut savoir que le gouvernement britannique a refusé de renouveler son visa ce printemps dernier? D’où son absence.
Il se dit que cette situation le préoccupe en plus des risques de sanctions américaines contre les Russes fortunés. Cela voudra t il dire que le club de Chelsea est à vendre? Prématuré, car des offres supérieures à deux milliards d’euros ont déjà été refusées.
En tout cas c’est là aussi un exemple footballistique qui démontre que ce sport est devenu une drogue du peuple, un besoin hebdomadaire de s’échapper à la normalité de la vie, d’oublier le cirque politique malsain pour ne pas dire corrompu.
Football, politique et tourisme… c’est pourtant une évidence !
Nos amis anglais et le Brexit oublient de dire qu’en vingt ans, ils ont accueillis plus de cent milliards de livres de fonds russes. Et que la Banque Centrale de Russie a enregistré en janvier dernier une hausse record de dépôts en devises étrangères, l’équivalent de presque 8 Mds€, soit trois fois plus qu’en janvier 2017.
Si, à la demande de Poutine, ces fonds quittent le territoire britannique pour retourner en partie vers la Russie, non seulement leur football risque d’en souffrir mais cela va avoir des conséquences négatives sur la consommation touristique des Russes au Royaume Uni et en Europe, d‘autant plus qu’il s’agit d’une clientèle de très haute contribution…