C’est au 98 de l’avenue Louise que Ponant a établi ses nouveaux bureaux. Est-ce vraiment un hasard ? Le Président qui nous accueille en compagnie de Patrice Janssens nous expliquera que non.
Art de vivre à la française
Ce sont des bureaux on ne peut plus accueillants, une sorte de salon feutré derrière une grande vitre, un rien trop discrets peut-être ? Mais c’est dans la ligne de Ponant qui prône la classe et l’art de vivre à la française, des qualités qui se font rares et qui sont d’autant plus appréciées.
Toute une flottille
Patrice Janssens accueille la presse, et Jean-Emmanuel Sauvée, Président de la Compagnie, prend le relais, en annonçant de but en blanc 12 navires Ponant dans les deux années et demie qui viennent.
On reste dans l’esprit Ponant : des petits bateaux de 200 passagers pour un concept aux antipodes du tourisme de masse, et pour des destinations d’exception : les Pôles, l’Océanie, l’Amazone, etc.
Croisière en brise-glace ?
La découverte des pôles reste la carte de visite de Ponant, et l’un des navires en construction, le « Commandant Charcot », sera le premier navire de croisière brise-glace.
Il est conçu pour atteindre le pôle nord géographique, et pour passer par la route maritime du Nord entre Groenland et Sibérie.
Un hommage au précurseur belge
Nous parlions du hasard ou non d’être sur l’avenue Louise : Mr Sauvée profite de l’occasion pour rappeler que « Monsieur Croisières », Jacques Pasteels et son épouse Anne Carprari y avaient leurs bureaux à quelques dizaines de mètres, jusqu’au début des années 90.
Ce couple bien connu des anciens a été l’initiateur des croisières en Belgique, rôle repris par la suite par Patrice Janssens. La toute première croisière du « Ponant » ne comptait d’ailleurs pas moins de 50% de Belges à son bord.
La Belgique et le Pôle Sud
L’attachement à la Belgique se déclinera plus encore avec une croisière d’exception annoncée pour novembre 2020 : elle retracera la route du Belgica vers le pôle Sud, avec à son bord Henri de Gerlache, l’arrière-petit-fils du pionnier belge des pôles, qui a conservé toutes les archives de ses célèbres aïeux.
Réalité virtuelle avant réalité tout court
Expérience amusante : nous avons eu l’occasion de vivre quelques-uns de plus beaux moments d’une croisière vers la Nouvelle-Zélande et le Pôle Sud avec des lunettes de « réalité virtuelle » : il faut un bon équilibre, mais c’est le meilleur moyen de donner envie aux futurs clients : quels somptueux paysages !
J’aurais aimé avoir un petit plan comme cela se fait d’habitude sur les sites, pour voir où exactement se situe le bureau.