La semaine de l’Enquiquineur

Notre Enquiquineur s’est penché cette semaine sur plusieurs sujets brûlants comme la mort de la distribution, la gastronomie à l’aéroport et dans les avions Airbnb et des olives qui permettent d’économiser 40.000$ à American Airlines

Dans DéplacementsPro.com du 5/9 :

La distribution est morte !

Un article essentiel signé Yann Le Goff, que je vous incite à lire. « Tuer les intermédiaires est le rêve de beaucoup de transporteurs mais (…) la distribution est – et sera – plus que jamais nécessaire à l’avenir. » Ce qui change, évidemment, c’est le MODELE de distribution. « La planche de salut de la distribution est donc sa valeur ajoutée qui doit permettre de sécuriser le déplacement (non pas en termes de risque mais en termes de faisabilité et de fiabilité) ». Je n’en cite pas plus, il faut vraiment lire tout l’article, encourageant et détonnant.

Et

La gastronomie atterrit à Brussels Airport

C’est quand même dommage qu’il faille lire ce type d’info dans un excellent journal en ligne étranger. Ou alors l’info nous a échappée. C’est le chef étoilé David Martin, de « La Paix » à Anderlecht, qui tente cette aventure, avec un restaurant très orienté poisson.

Dans Travel Inside du 5/9 :

Les cures d’amaigrissement des avions

« Découvrez comment des olives ont permis d’économiser $40.000 sur une année et des tranches de citron plus fines $500.000. » Saviez-vous qu’en retirant UNE olive dans chaque salade servie à bord, American Airlines aurait réalisé une réduction des coûts de $40.000 sur un an ? Un jour, on ne servira plus que des pop-corn.

Dans un CP de TUI du 5/9 :

Une énergie renouvelable au cœur du fonctionnement de l’hôtel TUI Family Life Orquidea

C’est très bien, c’est encourageant, c’est éthique et tout ce que vous voulez. Mais combien de clients TUI orienteront leur choix vers cet hôtel plutôt qu’un autre à cause de son engagement écologique ? Aucun ! Ce qui compte, c’est la grandeur de la piscine, la bouffe, le prix. Basta.

Dans DéplacementsPro.com du 6/9 :

Airbnb s’attaque au MICE

Et donc je m’attaque encore à Airbnb, c’est de bonne guerre. « On vous le jure, on est juste là pour créer un nouveau segment du tourisme, et blablabla » Le voyage d’affaires n’a pas suffi, maintenant on s’attaque au MICE. Eh bien bonne chance, parce que pour avoir fait du MICE pendant 30 ans, je me dis que c’est pas gagné ! J’ai des centaines d’anecdotes à raconter où, invariablement, j’avais envie de répondre : « Vous avez réservé ce service par Internet ? Alors demandez à Internet de résoudre votre problème… »

Et dans celui du 7/9 :

A Munich, Lufthansa offre des repas à emporter aux voyageurs d’affaires pressés

Pourquoi faut-il toujours tenter de faire le métier des autres ? Lors d’un récent voyage long-courrier, mon voisin de siège, un vieux monsieur en short et en sandales -sans chaussettes-, ouvre pendant l’embarquement un énorme carton… de frites ! Odeur insupportable dans tout le compartiment, évidemment. Une heure après, on lui propose le catering de bord, et le type refuse, il n’a plus faim.

Chère LH, contentez-vous de faire un bon catering de bord, et laissez aux nombreux restaurants et snacks des aéroports le soin de satisfaire les clients, même pressés. Merci d’avance.

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