Il est chaud bouillant cette semaine notre Enquiquineur… Serait-ce le prix du Spritz parisien qui n’a rien de marxiste qui l’a énervé ? Toujours est-il qu’il a sorti la sulfateuse… Administration Trump… Airbnb… ABTO… et le Spritz… Il nous refait le Blitz!
Dans Air Journal du 20/8 :
Un Canadien se trompe d’avion et se retrouve à 2.300 km de sa destination initiale
Bizarre, cette façon de présenter les choses… Pourquoi ne lit-on pas : « Un aéroport canadien (ou une compagnie aérienne) aiguille un passager vers le mauvais avion » ? Parce que ce qu’on admet comme distraction de la part d’un passager devient une erreur assez monstrueuse dans le plan sécurité d’un aéroport. Comme me le fait remarquer une amie Soudaine, Esla Kofé-Tchir, en citant un proverbe de son pays : « C’est toujours les petits qu’on écrase ».
Dans Travel Inside du 20/8 :
Aéroports US de moindre taille bientôt sans contrôles ?
Décidément, l’administration Trump est totalement ingérable, ne procédant que par annonces choc. La mesure devait permettre d’économiser plus de 100 millions de dollars. Mais devant le tollé provoqué par cette annonce, la TSA (Transport Security Agency) a reculé.
Notez qu’on fait l’inverse en Belgique : maintenant que la menace terroriste semble moins forte chez nous, on a instauré des contrôle de bagages pour les Thalys au départ de la Gare du Midi. Comme à Paris Nord : contrôle tout à fait aléatoire, surtout des plus grosses valises. Par contre on passe sans problème avec un petit sac à dos. On n’y comprend plus rien.
Dans TourismePlus.com du 20/8 :
Airbnb : de plus en plus de voyages d’affaires
On entend encore les dirigeants de cette société jurer, il y a quelques années, qu’ils ne marcheraient jamais sur les plates-bandes du voyage d’affaires, et qu’au contraire ils apportaient aux économies locales un nouveau type de clientèle. On n’était pas dupe.
Mais le pire, c’est encore le vocabulaire utilisé : « Près de 700.000 entreprises voyagent désormais avec Airbnb for Work, lancé en 2014 par la communauté mondiale d’hôtes et de voyageurs. ». Ça fait très citoyen, cette « communauté mondiale ». Trop peur de dire son vrai nom : un juteux business, pris aux hôtels, dans l’économie largement parallèle.
Dans Levifweekend.be du 22/8
La mode du Spritz, un phénomène savamment orchestré
Et rentable ! J’en veux pour preuve un récent aller-retour « sur » Paris, comme disent nos amis Français. J’ai voulu tester l’Étoile du Nord, le nouveau buffet de la gare du même nom, parrainé par Thierry Marx. Sur la carte des boissons alcoolisées, on trouve un JB à 9,60 €, prix très raisonnable.
Mais le Spritz, lui, est à 11,50 €. Effet de mode, effectivement. J’en profite aussi pour dire que j’ai reçu sur mon Smartphone 3 demandes d’avis sur les établissements où je venais de me rendre. Suivi à la trace. Le RGPD, ce n’est donc pas pour tout le monde ?
Dans PagTour N°3053 :
Les vacances des Belges : détente et culture
Question : de quoi avez-vous besoin ? Réponse : de détente. OK, pas de problème, il vous faut des vacances. Et comme on est en Belgique, la seconde question est : quel est le manque criant auprès de notre population ? C’est la culture.
C’est donc pourquoi le Belge passe aussi son temps de vacances à se cultiver. C’est pas beau, cette réactivité ? Notez qu’on aurait pu répondre aussi : bière et frites ; mais ça fait tout de suite moins sérieux, même si c’est plus vrai.
Et
Nuisances aériennes ?
Deux de nos chroniqueurs, CB et EDN, ont été réveillés par le même avion à 3h20 du matin. L’un des deux a même consulté son appli « Air Traffic » et il a pu voir qu’il s’agissait d’un avion-cargo d’Icelandair au décollage. Coquins d’Islandais, qui se font les champions du monde de l’écologie, mais surtout chez eux. C’est moins grave d’exporter les nuisances chez les autres.
Notez bien que l’autre jour, j’ai aussi été réveillé en pleine nuit par un orage. Personne n’a porté plainte, pourtant cela a duré bien plus longtemps qu’un avion au décollage. Mais bon, l’orage n’a pas de frontière linguistique, pas d’électeurs à racoler.
Dans DéplacementsPro.com du 24/8 :
Internet à bord : des revenus colossaux pour les compagnies aériennes
C’est donc ça, la raison qui met fin aux quelques heures de tranquillité du passager lambda ? On parle de 30 milliards de revenus… ! Bon, peut-être que quelques-uns en auront vraiment l’utilité, encore qu’ils auraient pu travailler un peu plus étant au sol, et tant pis pour eux s’ils ont un burn-out un jour.
Mais la plupart participeront aux revenus des compagnies pour envoyer des « T où ? », des « tqt suis bien en vol ». Enfin, j’écris « ou » avec accent, parce que je suis d’une autre génération, mais je comprends, t’inquiète.