Le journal Riviera Maya News rapportait avant-hier (21 août) que deux navires américains étaient en route vers la région de Cancún et de la Riviera Maya pour aider l’État du Quintana Roo à gérer le problème des sargasses.
Les bateaux sont partis de la Floride, qui a également vu certaines ses plages recouvertes de ces algues indésirables au cours des dernières saisons. Ils sont attendus vers la fin de la semaine pour aider à retirer les sargasses, tandis que des barrières de confinement sont installées pour les empêcher d’atteindre les plages.
Le phénomène des sargasses affecte actuellement les plages des municipalités d’Isla Mujeres, de Benito Juárez (Cancún), de Puerto Morelos, de Solidaridad (Playa del Carmen), de Cozumel, de Tulum et d’Othón Pompeyo Blanco (Chetumal), dixit le Riviera Maya News.
Dans le cadre de projets pilotes, une barrière de confinement de 300 mètres a déjà été installée en face de Cancún. L’installation d’une barrière anti-sargasses de 100 mètres linéaires a aussi commencé à Playa del Carmen, à environ 150 mètres de la plage. Cette barrière sera ensuite testée pendant environ une semaine.
Selon Alfredo Arellano, à la tête du Secrétariat de l’Écologie et de l’Environnement du Quintana Roo, quarante-et-une plages ont été dégagées des sargasses depuis les débuts du confinement [avec les barrières] et de la collecte. « Nous extrayons de 1000 à 1500 mètres cubes de sargasses par jour de la mer et avec le nettoyage des plages », dit-il.
Cette quantité augmentera encore avec l’arrivée de nouveaux équipements. De fait, le gouvernement de l’État prévoit 610 millions de pesos pour acquérir ses propres équipements, de façon à réduire les coûts annuels de la lutte contre les sargasses à compter de l’an prochain.
Selon Dagoberto Ruiz Lavín, PDG de l’entreprise locale Grupo Dakatso qui fabrique et installe les barrières de confinement des algues, l’implantation pourra commencer dans d’autres régions côtières quand les ressources seront disponibles et que les tests auront confirmé que les barrières constituent une option viable.
Selon lui, il n’y a pas à s’inquiéter que ces barrières anti-sargasses affectent la vie marine, contrairement à ce que redoutent des groupes environnementaux.