Sept villes asiatiques dans le top 10 mondial!

Et même huit si l’on ajoute Dubaï, recensée au Moyen-Orient. C’est une solide étude des analystes de GlobalData qui l’affirme.

Les chiffres concernent les arrivées de touristes en 2017.

Les 7 villes asiatiques gagnantes sont Bangkok, Singapour, Tokyo, Hong Kong, Séoul, Kuala Lumpur et Shenzhen. On trouve seulement Londres pour l’Europe, et New York pour le continent américain. L’importance de ce classement n’échappera à personne, puisque dans la plupart des cas, les touristes qui se rendent en Asie n’iront probablement pas vers une autre destination durant la même année, et ce sont donc d’immenses revenus en moins pour nos destinations.

Méfiance avec les chiffres

Il y a évidemment plusieurs raisons à cela, dont les principales sont économiques. Par exemple le coût de la vie très bas dans beaucoup de ces villes (nous ne parlons pas de Tokyo, évidemment), et la dépréciation de beaucoup de monnaies asiatiques. Ceci dit, il faut toujours se méfier des chiffres.

Nous revenons de Hong Kong, où l’on nous a certifié que la ville avait reçu 32 millions de visiteurs en 2017. Or cette analyse de GlobalData pointe Bangkok en première place avec 20,8 millions d’arrivants, pour seulement 14,3 M à Hong Kong… Prudence donc avec les chiffres, dont beaucoup relèvent du fantasme ou de la propagande.

Londres arrive en 2e position avec 20,4 millions, bien aidée aussi par la dépréciation de la Livre qui a fait suite au Brexit. On trouve ensuite Singapour, Dubaï et Hong Kong, entre 17 et 14 millions de visiteurs.

Effets variables sur le PIB

La contribution du voyage et du tourisme dans l’économie d’un pays varie énormément. Pour Bangkok, elle est de 10,14% du PIB et 6,87% du taux d’emploi, alors qu’à l’autre bout de l’échelle, cette contribution n’est que de 1,92% du PIB à Londres, pour 2,54% du taux d’emploi.

En ce qui concerne les dépenses journalières, elles sont de 255,5$ par personne à New York, mais seulement de 83,7$ à Kuala Lumpur.

Des « nouveaux riches »

Ce que les chiffres ne livrent pas, c’est l’origine de ces voyageurs. Il est évident que l’expansion énorme de la classe moyenne dans toute l’Asie joue un rôle pour les destinations asiatiques elles-mêmes. Mais le marché du luxe est aussi en forte expansion, venant de pays « nouveaux riches » tels que l’Indonésie, la Turquie, le Mexique ou l’Inde.

Rentabilité ?

L’arrivée de millions de touristes n’est pas toujours en relation directe avec le taux d’occupation (et donc la rentabilité) des hôtels, lequel se situe à plus de 80% pour Londres et New York, contre 70% pour beaucoup de villes asiatiques.

Une culture de l’hospitalité

Parmi les causes du succès de l’Asie, pointons aussi des mesures de facilitations à l’entrée, et l’arrivée en Europe comme aux Etats-Unis de compagnies low-cost couvrant le marché asiatique.

Sans parler d’un effet de mode : découverte de pays longtemps fermés sur eux-mêmes, découverte aussi de cuisines très en vogue, de culture de l’hospitalité que nous avons souvent oubliée, et qui ne se recrée pas d’un claquement de doigts.

Répétons que toute cette clientèle qui part vers l’Asie est perdue pour les destinations occidentales, il y a donc un réel effort à entreprendre pour récupérer ce qui peut l’être, notamment pour la « Vieille Europe ».

Source : GlobalData.com

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