Les taximen ont leur liberté d’expression, ils ne s’en privent d’ailleurs pas. Mais le citoyen lambda qui est également consommateur a aussi cette même liberté, ainsi que sa liberté de choix d’un prestataire, et sa liberté de circulation.
Les taximen européens ont perdu leur bataille aujourd’hui en ayant pris en otage ces 3 libertés fondamentales du citoyen consommateur. Essayer d’interdire un nouveau service de transport, plus efficace, plus poli, sans surprises niveau prix est une insulte pour le citoyen.
Aujourd’hui c’est Uber, demain une autre innovation de transport verra le jour et le même secteur des taximen traditionnels va remettre le couvert et anesthésier l’économie d’une ville le temps d’une journée. Le temps du protectionnisme est révolu.
Les taxis doivent s’adapter… ou disparaître
Ose-t-on au moins calculer les pertes engendrées par une telle action ? Nos politiques n’ont pas eu le courage de l’interdiction minimale, ou au moins de la limitation. Dans un tout autre contexte, pour comparaison, imaginez que les modèles de navigation TomTom mettent en place un lobbying mondial pour contrer l’application Waze entièrement gratuite. Application probablement utilisée par les taximen également. Comment réagirions-nous? En résumé, des actions de contraintes telles que les taxis nous ont imposées ce jour sont révolues.
Les taxis traditionnels doivent revoir leur business modèle traditionnel ou les adapter en profondeur ou…disparaître purement et simplement.