Le gouvernement municipal a décidé de permettre aux nationaux de 53 pays d’effectuer un séjour en transit de 144 heures au lieu de 72 heures.
Depuis le 28 décembre dernier, les nationaux de 53 pays qui pouvaient effectuer un transit de 72 heures à Pékin peuvent désormais compter sur 144 heures soit six jours au lieu de trois. Six points d’entrée sont concernés dans la région Pékin-Tianjin-Hebei. Cela couvre les aéroports internationaux de Pékin, de Tianjin Binhai et Shijiazhuang. La condition sine qua non est de posséder un billet valable pour une connexion internationale.
Un moteur pour le tourisme
Cette décision devrait contribuer à inciter les touristes et l’industrie aéronautique à en bénéficier. Air China veut ainsi contribuer à faciliter cette politique.
Elle compte ainsi améliorer ses produits et services et offrir des opérations plus adéquates lorsque les passagers se rendent à Pékin. Avec plus de 420 routes, dont 101 internationales, et des connexions vers 185 villes dans 45 pays, Air China dispose d’un large potentiel.
Beijing Capital, véritable hub
La compagnie compte ainsi améliorer les capacités de transit à Pékin et offrir une transition sans accroc pour les passagers sans visa. Elle effectuera ainsi des ajustements en temps réel en fonction de la demande.
Par ailleurs, elle envisage le lancement de produits touristiques spéciaux en partenariat avec des agences de voyage locales. Par ailleurs, elle intensifiera son rôle de promotion à découvrir la Chine.
Une démarche qui s’inscrira également dans le cadre du Memorandum of Understanding signé en décembre avec Star Alliance et l’aéroport international Beijing Capital pour la mise sous toit commun (Under One Roof).