La société Amazon veut se positionner dans les entreprises avec son enceinte vocale Alexa for business. Alexa pourra programmer des réunions, gérer les calendriers, lancer l’impression d’un document ou organiser une vidéoconférence, et tout cela grâce uniquement à la voix des employés !
Aux Etats-Unis, le prénom Alexa a beaucoup de succès. C’est le prénom qu’a donné la société américaine Amazon à son assistant vocal ; vous savez, cette petite enceinte de quelques centimètres de hauteur qui trône dans le salon des Américains et bientôt dans nos salons en Europe. Une enceinte qui effectue des tas de tâches au simple son de notre voix. Bourrée d’intelligence artificielle, cette charmante Alexa peut donc, grâce uniquement à votre voix, faire baisser les stores, éteindre la lumière ou encore régler la température.
Et comme il fallait s’y attendre, la direction de l’entreprise américaine s’est dit qu’il serait idiot de limiter les talents d’Alexa à notre domicile privé. Le constat est simple : si la voix devient la manière la plus naturelle d’interagir avec notre maison, pourquoi ne pas avoir un outil similaire au boulot ? Amazon vient donc de lancer une version spéciale pour les entreprises appelée : Alexa for business. Désormais la programmation de nos réunions, les appels vidéo pour les conférences, la gestion des calendriers, l’impression de documents, tout cela sera du ressort d’Alexa.
Le directeur du département technologique ne rassure d’ailleurs pas les secrétaires ou les réceptionnistes car il a précisé que nous n’aurons plus jamais à composer de numéros pour des conférences vidéo ; tout cela sera disponible via l’enceinte vocale développée par Amazon.
« La révolution numérique avance très vite et toujours sans nous demander notre avis »
Évidemment l’idée d’Amazon, c’est que les salariés s’entichent de cette merveille technologique et ne puissent plus s’en passer. Le message marketing de la société sera simple : il consistera à dire aux patrons qu’il faut adopter Alexa car cet assistant vocal va rendre la vie de leurs employés plus facile au bureau. Et c’est vrai qu’on pourra demander à Alexa d’allumer le rétroprojecteur, de lancer une présentation ou encore d’appeler un contact pour une vidéoconférence. On pourra aussi laisser des messages pour indiquer que la machine à café est en panne ou qu’il faut de nouvelles fournitures de bureau (papier pour photocopieuse, trombones ou stylos) !
Évidemment, comme l’ont fait remarquer certains, ce genre de nouvelle technologique soulèvera aussi de nouvelles questions : si Alexa peut reconnaitre la voix de son interlocuteur, qu’en est-il de l’anonymat dans certaines circonstances ? Et qu’en est-il aussi du droit à la déconnexion déjà en pratique en France, par exemple. Autrement dit, un manager zélé pourra-t-il nous contacter via votre enceinte vocale à la maison ? J’imagine d’ici la tête de l’employé en question…
Bref, vous l’avez compris, la révolution numérique avance très vite et toujours sans nous demander notre avis. A l’allure où vont les choses aujourd’hui, le vrai luxe demain sera d’être totalement anonyme !