Il y a une dizaine de jours s’est tenu à Bruxelles l’ International Forum of Travel and Tourism Advocates, dont l’éminent représentant pour la Belgique est l’avocat bien connu dans le milieu professionnel, Olivier Dugardyn.
Des sources de problèmes à la pelle
C’était une réunion importante, et d’ailleurs reconnue comme telle par les autorités de la ville de Bruxelles qui ont bien voulu recevoir les participants à l’hôtel de ville. Mais de quoi y a-t-on parlé ? Entre autres, des difficultés que les voyageurs individuels rencontrent dans un monde qui a fort changé et qui pose de plus en plus d’obstacles.
Voyager ? Danger !
Terrorisme, racisme, guerres, politiques d’exclusion, idéologie, violence,… et la liste n’est pas limitative.
On pourrait encore ajouter l’insécurité dans les transports ou dans les quartiers, les manifestations, les mouvements indépendantistes, les dangers naturels tels que les typhons, les volcans, les glissements de terrain, ou encore la faiblesse de certains pays devant la maladie et les épidémies. Il y a de quoi faire pour les avocats spécialisés.
Nos libertés menacées
Mais notre spécialiste « national » voit plus loin, il pointe un danger envers nos libertés, induit par tous ces problèmes. Il constate : « Le voyage (et le secteur du voyage) est par définition égal à liberté, rencontre et ouverture vers le monde et les peuples. Le secteur du voyage y a largement contribué depuis la 2ème guerre mondiale. Or le monde se polarise et se referme sur lui-même. »
Le constat est bien sûr exact, et nous devons être conscients que c’est une rude bataille à mener.
Plus que jamais : un rôle de conseiller
Sans doute pas en envoyant nos touristes n’importe où et n’importe comment, en leur promettant de grosses fêtes, virées et beuveries à très bon prix. Mais peut-être en conseillant : n’est-ce pas le rôle principal de l’agent de voyages ?
Et aussi en éduquant : c’est le rôle de nos écoles, celles de tourisme aussi, et puis celui de chaque agent de voyages. Ce n’est pas gagné. C’est même probablement impossible. Mais c’est pour ça que nous devons le faire.