Après les délires météorologiques qui ont anéanti les perles des Antilles, retour aux basiques…. avec les plaques tectoniques asiatiques, loin d’être pacifiques pour une activité touristique… toujours trop extatique. Explications géographiques.
Depuis vendredi dernier, plus de 34.000 personnes ont fui les alentours du volcan Agung sur l’île touristique de Bali. « les opérations se poursuivent et nous nous attendons à ce que le nombre d’évacués continue d’augmenter », a déclaré ce weekend à l’AFP Sutopo Purwo Nugroho, le porte-parole de l’agence nationale de gestion des catastrophes naturelles.
Le volcan Agung, situé à une cinquantaine de kilomètres des villes touristiques de Kuta et d’Ubud, gronde depuis le mois d’août.
Ce vendredi, les autorités ont décrété l’état d’alerte maximale, synonyme d’éruption théoriquement imminente.
Pour l’instant, l’aéroport international de Denpasar (Jakarta), qui a accueilli au premier semestre 2017 plus de 10 millions de passagers (NDLR), n’est pour le moment pas affecté.
Toutefois, les autorités aéroportuaires surveillent de près la situation et anticipent l’éventualité d’une fermeture.
Vers un très gros Hic ?
Aux dernières nouvelles, les secousses dans la zone volcanique étaient moins fréquentes ce dimanche.
Mais selon Gede, un vulcanologue de de l’agence nationale de gestion des catastrophes naturelles, «elles seraient bien plus puissantes que celles des jours précédents» a-t-indiqué à l’AFP.
Petit rappel géographique accéléré
L’Indonésie est située sur ce qu’on appelle la « ceinture de feu » du Pacifique, là où la collision de quatre plaques tectoniques cause de fréquents séismes et une importante activité volcanique… avec des dommages collatéraux dévastateurs.
Pour ceux qui ont déjà oublié, on peut citer le tsunami du 26 décembre 2004 qui a ravagé les côtes du Sri Lanka, de Thaïlande et d’ailleurs… emportant dans sa déferlante meurtrière une partie de la population locale… et des touristes occidentaux qui y passaient de paisibles vacances de Noël…
Plus près de nous… Fukushima le 11 mars 2011. Ça vous revient ?
Petite réflexion de l’auteur, géographe et touriste de formation. Après les exceptionnelles catastrophes météorologiques qui ont ruiné les Antilles, si l’on saupoudre en Asie un peu d’atomique (américain, nord coréen… ou les deux) dans le sismique régulé par une tectonique plus qu’active… on peut à coup sûr s’attendre à un très gros Hic !
Et il ne sera pas seulement touristique, mais apocalyptique… On croise les doigts… sans panique !