Un homme avait été condamné à 900 € par le tribunal de Berlin pour avoir « lâché un vent » à proximité d’une policière. Après avoir fait appel, les juges ont annulé la condamnation.
L’affaire remonte à février 2016 nous apprend le magazine Slate. Christoph, un berlinois a pété deux fois à proximité d’une policière. Prenant l’acte de l’individu comme une insulte à une représentante de l’ordre public, le chef de l’unité de police a porté plainte contre le perturbateur. « C’était un gaz très malodorant et sa présence était très offensante pour le policier Parsons », indiquait la plainte.
Lors d’une première audience, un an après les faits, Christoph a été condamné à 900€ d’amende par le tribunal de Berlin. Pas content, il a décidé de faire appel.
Une erreur d’État…
Il y a une semaine, son procès en appel s’est ouvert… et a été expédié en 5 minutes chrono. Très rapidement, les juges ont décidé d’annuler l’amende. « C’est une chose si le chef d’une unité de police considère que sa collègue a été déshonorée par un pet. Mais si les procureurs et la justice vont dans ce sens il s’agit alors d’une erreur de l’État » a déclaré l’avocat de Christoph S. Rien que ça ! D’autres « péteurs » ont eu moins de chance.
Ainsi, aux États-Unis, un automobiliste ivre a été condamné pour avoir pété dans un commissariat et éventé les flatulences vers les agents de police. Oui, mais on est au « States »…. En Europe (Suède), une dame avait porté plainte en 2016 contre un homme qui avait émis des flatulences chez elle alors qu’elle avait refusé ses avances. Toutefois, la police n’était alors pas intervenue estimant qu’il « est impossible de prouver qu’il a fait exprès de faire cette flatulence particulièrement puante. »
Moralité : selon le pays où l’on se trouve, un « péturbateur » n’est pas toujours un perturbateur.