La gestion des PMR (personnes à mobilité réduite) est un droit et un devoir au sein des aéroports. Ce 28 juin, la polémique a atteint Charleroi après qu’une personne ait fait savoir qu’elle avait été abandonnée dans un couloir. Vincent Grassa, porte parole de l’aéroport s’en explique.
40 personnes et 20 intérimaires
« Pour répondre aux contraintes légales qui imposent que toute personne à mobilité réduite soit accueillie dans les aéroports, Charleroi dispose d’une équipe adhoc. Ici, ce sont 40 agents qui sont mobilisés dans ce sens. Une vingtaine d’intérimaires sont également disponibles dans les 24 heures en fonction des demandes spécifiques » nous informe Vincent Grassa.
Suite aux attentats, la situation s’est complexifiée. Comme nous l’avons écrit récemment, les temps dévolus pour rejoindre le lieu d’embarquement à partir des parkings se sont allongés. Les équipes sont dès lors sollicitées sur de nombreux points, éloignés d’avantage.
Ce qu’il s’est passé
Le porte parole ne minimise pas le problème mais souhaite porter à notre connaissance que son équipe est flexible à condition que les clients introduisent une demande d’aide au préalable.
Dans le cas qui a été relayé par la presse, Vincent Grassa nous fait savoir que l’avion n’était pas dans les temps et que lorsque l’employé s’est rendu sur place, le PMR était déjà en dehors de l’avion.
A l’impossible, nul n’est tenu. Une tempête médiatique dans un verre d’encre.