Pagtour a testé pour vous : La Premium Economy de Bristish Airways

Évidemment, j’ai mal choisi mes dates, puisque ce déplacement de 4 jours en Californie s’est déroulé juste pendant les jours noirs chez B.A., victime d’une attaque informatique. Ce que d’ailleurs je n’ai appris qu’à mon retour…

J’ai bien subi plusieurs désagréments, mais j’en ignorais complètement l’origine jusqu’à ce que je lise, ce matin au réveil, la lettre que le Président Cruz de British Airways a fait envoyer à tous les passagers, et dans laquelle il s’excusait pour les ennuis subits. Dans mon cas, rien de grave puisque j’ai eu à la fois mes correspondances et mes bagages.

La seule chose vraiment désagréable, ce sont les heures perdues à attendre dans un espace confiné. En plein décollage à Heathrow, l’avion se met brusquement à freiner « à mort » et vous vous attendez même à une collision ou un événement de ce genre.

La seule information venue du pilote était qu’il y avait un problème mineur qui nous obligeait à reprendre notre tour dans la queue après avoir réinitialisé le plan de vol. Une heure d’attente en plus, sur un vol de 11 heures en journée, c’est vraiment long. Mais bravo pour la lettre d’excuses, et sans doute pour les dédommagements à ceux qui auraient raté une correspondance.

20170528_181405_resized-1« Au retour, après un atterrissage à l’heure, c’est l’accès aux portes qui nous était impossible »

Sans doute pour les mêmes raisons informatiques : à nouveau 1h d’attente avant qu’une porte ne se libère. Et enfin, pour le vol Londres-Bruxelles, une nouvelle heure d’attente avant de pouvoir décoller, cette fois en classe éco, et sur un siège « du milieu », droit comme un i pour pouvoir placer mes jambes : un vrai supplice de 2h15 sur un vol effectif de 45 minutes !

Mais venons-en à cette classe Premium Eco que je testais pour la première fois. L’avion était un B-787 avec dans cette classe 8 rangées de sièges en configuration 2-3-2. Bonne surprise : l’espace dévolu aux jambes ! Espace vital pour les grands gabarits : 70 cm, c’est vraiment confortable, on peut allonger les jambes sans problème.

Moins bonne surprise : tous les sièges de cette classe sont « sur l’aile ». Or sur B-787, l’aile est vraiment large et bien plus « souple » que sur d’autres avions, ce qui fait que le bout de l’aile s’élève assez haut en vol, vous empêchant de voir quoi que ce soit. Il ne sert donc à rien de demander une place à la fenêtre, vous n’y verrez de toute manière rien du tout.

Pas de champagne au retour en revanche

Bonne surprise à nouveau : le catering. Dès l’installation à bord, il vous est proposé un verre de « champagne » ou un jus de fruit ou de l’eau. Pas de champagne au retour en revanche, on ne sait trop pourquoi. Le catering consiste en un choix entre 2 plats chauds, dont un végétarien, accompagnés d’une salade, d’un fromage (à l’aller uniquement), et d’un dessert.

2013-12-01-22.10.07Les boissons, apéritif compris, sont bien sûr incluses. Le petit-déjeuner est « anglais », œufs brouillés, saucisse blanche, tranche de bacon et des tas de champignons, accompagnés d’un muffin aux myrtilles sauvages. Je ne vous dis pas. Franchement, la différence en catering avec la classe business est relativement faible, hormis la nappe blanche et les couverts ; elle se marque bien sûr avant tout par les sièges. En business, chaque siège est isolé de son voisin en « tête bèche » et permet la position horizontale.

Vérifiez bien quel siège on vous attribue quand vous volez en éco

Autre petite déception : le système d’obscurcissement des fenêtres, géré par le PNC. C’est un grand avantage quand il s’agit de vous faire croire que c’est la nuit en plein jour, et cela vous aide à dormir. Mais si vous demandez une fenêtre pour pouvoir suivre un beau parcours par l’Ecosse, l’Islande, le Groenland, la mer de Baffin, la Baie d’Hudson, etc., cela ne sert à rien, il fait nuit en plein jour !

Et de toute manière vous êtes sur l’aile, comme je l’ai dit. Le changement de couleur des lumières en cabine, expérimenté sur ce type d’avion lors d’un vol inaugural l’année dernière, se révèle déjà être un gadget inutile, puisqu’il n’est plus proposé. Et cela ne change rien, à vrai dire.

Les joies des transports en commun…

Un conseil : vérifiez bien quel siège on vous attribue quand vous volez en éco. Innocemment, je m’étais dit qu’en correspondance avec un vol long-courrier dont le prix est quand même largement au-dessus des mille euros, on m’attribuerait un siège soit côté fenêtre, soit côté couloir.

Eh bien non ! Ni à l’aller, ni au retour, comme je n’ai rien demandé, je n’ai rien eu… qu’un siège du milieu. C’est à mon sens une très mauvaise stratégie, surtout qu’au vu de mon gabarit (1m92 et 110 kg), le personnel au sol pourrait faire preuve d’un tout petit peu de perspicacité, surtout quand on se présente très à l’avance. Et que derrière vous, un gamin de 28 kg est tout seul sur la rangée…

british-airways-boeing-787-world-traveller-plus-cabin-seatsPour le reste, l’avion est toujours ce moyen de transport qui vous mène au bout du monde en quelques heures, mais un moyen de transport en commun, un espace extrêmement confiné, n’offrant qu’une mixité parfois bien difficile à supporter.

Un voisin de siège qui renifle toutes les minutes a de quoi vous rendre fou, même sur un vol d’une heure. Ou bien cet autre voisin, au retour : un homme âgé en short et pieds nus, qui dès avant le décollage ouvre un énorme carton de frites qui « embaument » dans tout l’avion ! Mais bon, tant que je n’aurai pas les moyens de me payer un jet privé, ce sera comme ça ! 😉

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