Des associations réclament davantage de contrôles pour le transport aérien, mais également pour le train, le bus ou encore les croisières…
Aux USA, les diverses attaques qui se sont déroulées dans des aéroports l’année dernière ont conduit l’association FlyersRights.org à interpeller la TSA et le Congrès afin que la sécurité aux aéroports soit renforcée, en vain semble-t-il.
Au vu de la récente fusillade à l’aéroport de Fort Lauderdale, des mesures exceptionnelles sont en place, comme l’engagement de la Garde nationale, l’installation de périmètres de sécurité pour détecter les armes et explosifs, l’interdiction de transporter de la munition dans les bagages en soute, la hausse des patrouilles canines et le placement systématique de toute personne représentant une menace pour la sécurité sur la liste de surveillance de la TSA ou sur la liste «No Fly» – avec cependant des processus efficaces pour retirer toute personne placée indument sur l’une de ces listes.
Enregistrement des données pour les train, les bus et les croisières
En Europe, le terrorisme incite aussi à plus de sécurité. Selon plusieurs médias les Belges veulent contrôler davantage les voyageurs de l’UE. Le gouvernement de Bruxelles exige que les passagers des bus, du train ou des bateaux se rendant à l’étranger soient enregistrés.
La fuite du responsable de l’attentat de Berlin a démontré qu’il est possible de circuler facilement en Europe et cela en passant plusieurs frontières. Une loi a été ainsi déposée peu avant Noël en ce sens.
En outre, la décision du Parlement européen d’enregistrer les données des passagers de l’aérien dès le mois de mai 2018 devrait s’étendre à d’autres moyens de transport comme le train, le bus et les croisières. Les opérateurs qui manqueraient à ce devoir pourraient s’exposer à une amende allant jusqu’à 50.000 € par enregistrement manquant.
La Belgique interpellée
Des discussions sont actuellement en cours entre la Commission européenne et le gouvernement belge quant aux effets d’une telle mesure. Ce dernier a d’ailleurs promis de discuter avec ses pays voisins avant de mettre en œuvre une telle loi.
Mais des oppositions sont à prévoir, à l’instar de l’association ferroviaire européenne CER qui avait envoyé une lettre de protestation au Premier ministre belge, l’avertissant des conséquences néfastes d’une telle mesure.
La flexibilité est un atout du train et la collecte de données, ainsi que les contrôles, vont engendrer beaucoup de travail. A terme, les usagers pourraient choisir d’opter pour le transport individuel.