À l’occasion de la Journée internationale de la femme, ce vendredi, Brussels Airlines met en avant les femmes dans l’ensemble de l’entreprise. Ainsi, 52% des collaborateurs de la compagnie aérienne belge sont des femmes. “C’est plus que la moyenne de 41% dans l’industrie du transport aérien (source Air Transport Action Group). Bien que les femmes soient bien représentées dans l’entreprise, il existe encore de grandes différences entre les départements”, constate toutefois Brussels Airlines.
Le personnel des aéroports emploie le plus grand nombre de femmes (76 %), tout comme le personnel de cabine (72 %). Les départements qui comptent beaucoup moins de femmes sont l’informatique (26 %), le cockpit (10 %) et la maintenance et l’ingénierie, avec seulement 5 %. Bien que le nombre de femmes dans le cockpit soit faible, Brussels Airlines compte deux fois plus de femmes pilotes que la moyenne du secteur (4 %, source ICAO)
« Ce n’est pas un hasard si Brussels Airlines compte plus de femmes pilotes que la moyenne de notre secteur, relève Lauretta Verbist, Captain Airbus A330 chez Brussels Airlines. Lorsque j’ai commencé ma carrière il y a 25 ans, les femmes dans le cockpit étaient encore rares. Mais dès que j’ai commencé à voler, je me suis toujours sentie soutenue par la compagnie et je sais que j’ai toujours eu des opportunités équitables. Brussels Airlines favorise la diversité, ce qui permet d’attirer les femmes et de les garder tout au long de leur carrière. »
Brussels Airlines se félicite aussi de compter deux membres du conseil d’administration sur trois, avec Dorothea von Boxberg en tant que CEO et Nina Öwerdieck en tant que CFO.Dans l’ensemble, 9 des 20 cadres supérieurs (45 %) sont des femmes.
Certains départements restent en revanche très masculins. «Les gens perçoivent le travail dans un hangar encore comme un « métier d’homme« , regrette Pascale Slootmans, Cabin Technician chez Brussels Airlines . J’entends beaucoup de femmes qui aimeraient faire un métier comme le mien, mais qui n’osent pas franchir le pas. C’est pourquoi je suis convaincue que si l’on peut le voir, on peut le faire. Il est important de montrer que des femmes travaillent dans notre hangar et d’en encourager d’autres à nous rejoindre».
VDM
