L’étude s’intitule : Comment se segmente la clientèle touristique mondiale. Je me demande qui et pourquoi on paie sans doute très cher des bureaux d’études pour nous expliquer ce que nous savons déjà, parce que nous possédons un rien de bon sens. Certaines conclusions sont pourtant des plus surprenantes.
Exemples : « Les touristes à la recherche de relaxation et de contemplation sont les plus nombreux (37%) ». Première nouvelle. S’ils achetaient ce qu’ils prétendent rechercher, on le saurait… Mais juste après on lit que cette catégorie aime, par conséquent, « participer à des tours en bus ou sur l’eau, manger dans des restaurants locaux ou assister à des spectacles ». On ne doit pas avoir la même notion de la contemplation de ce côté de l’océan…
Autre exemple étonnant : « Les amateurs de plein air, principalement des hommes moins scolarisés, pratiquent la randonnée, le canot, la pêche, la chasse, le bateau ou encore la voile ». Il semble que le phénomène « bobo » n’ait pas encore touché le Canada ; tant mieux. Chez nous, il semble que ce sont ces bobos, très scolarisés, qui aiment ces activités.
« La visite des sites historiques, de musées ou de galeries, la participation à des festivals constituent les activités phares des voyageurs avides d’immersion culturelle ». Mr de La Palisse en aurait dit autant.
Enfin « les adeptes d’escapades urbaines aiment faire des emplettes, manger dans des restaurants branchés, etc… » et « ils disposent de revenus modestes et ont un niveau de scolarité élevé. »
Conclusion : comment pouvez-vous vous payer shopping et restaurant avec vos revenus modestes ? Deuxième conclusion : il ne sert à rien de faire des études, elles ne vous offriront que des revenus modestes.
Je sais, je suis de mauvaise foi, mais j’aime ça.