Ponant/Beachcomber Tours en Belgique : retour sur leur tournée en duo

Terminée la tournée marathon ! Ponant et Beachcomber Tours se sont unis pour présenter leurs produits à des agents de voyages dans plus de 50 villes de France et de Belgique. Les deux voyagistes, spécialisés dans les expériences de voyage haut de gamme, se sont arrêtés à Braine L’Alleud, Bruxelles, Liège, Libramont, Namur et Mont saint Aubert (Tournai). Jodie Decostre (regional sales manager Wallonie de Ponant) et Ignace Vermeylen (Sales Representative Belgium de Beachcomber, en charge aussi de l’organisation de BTExpo) ont ainsi présenté à une centaine d’agents de voyage belges les dernières collections de voyage de leurs deux marques au cours de ce premier roadshow exceptionnel. L’occasion de porter un regard sur le positionnement et la manière de pénétrer le marché belge pour ces deux acteurs.

Ponant est probablement la compagnie de croisère haut de gamme la plus connue en Belgique. «Ce n’est pas un hasard» souligne Patrice Janssens, conseiller spécial de Ponant pour le Belux. «Au début des année 90, quand Ponant n’avait qu’un voilier, les premières ventes ont été enregistrées sur le marché belge avant même que le produit ne soit commercialisé en France ! Par la suite, à travers Jacques Pasteels notamment, bien connu dans le monde des croisières, la compagnie a toujours entretenu un lien privilégié avec les Belges. »

Selon CLIA, la plus grande association professionnelle de l’industrie des croisières au monde, le marché belge est remonté à 55.000 passagers en 2022, contre 10.000 en 2020 et 2021, 66.000 en 2019 et 70.000 en 2018. «A côté du mass market et du premium market, j’estime que le segment luxury & expedition market s’élève à 6 ou 7 % en Belgique, alors qu’il atteint seulement 3 à 4 % au niveau mondial. Ponant représente actuellement environ 3 % de ce marché belge: nous visons 5 % en 2025. »

Pour soutenir sa croissance, l’armateur français a engagé une 2ème force commerciale : Jodie Decostre s’occupe désormais du marché francophone (2/3 des ventes actuelles) alors que Sam Verhaegen se concentre sur le marché néerlandophone. C’est sur le Nord du pays au pouvoir d’achat plus élevé que Ponant espère accroître sa position, d’autant que la compagnie s’est internationalisée et n’est plus positionnée sur le 100 % francophone. Le français et l’anglais sont ainsi les deux principales langues usuelles à nord. Actuellement, les ventes sont réparties moitié/moitié : via les partenaires et en direct via le bureau à Bruxelles et un peu via le web.

Champlain © PONANT-Mike

Treize bateaux de petite capacité et l’objectif d’un 14 e zéro émission carbone à l’horizon 2026-27, des destinations partout dans le monde, de préférence dans les endroits où les concurrent ne vont pas : «Avec Ponant, les croisières servent à faire découvrir le monde dans toute sa beauté et sa fragilité » indique Jodie Decostre. L’offre de 400 croisières par an se partage entre culture & détente et expéditions (polaires et tropicales). Parmi les nouveautés pour l’hiver 24-25, notons que les passagers des itinéraires culture & détente bénéficieront d’une excursion gratuite par personne et par escale. En 2024, le Japon, les Iles Féroés ou encore le Cap Vert figureront parmi les nouvelles destinations, sans compter des itinéraires inédits un peu partout dans le monde, y compris sur les pôles avec le Commandant Charcot, premier navire au monde d’exploration polaire à passagers.

« J’ai eu l’opportunité de voyager sur le Champlain entre Oslo et Edimbourg, témoigne Michelle Thonon (agence Del-Tour). J’ai apprécié particulièrement la capacité du bateau (184 passagers) : on est proche de tout, il n’y a pas de files. Les cabines sont magnifiques, juste à la bonne taille. J’ai aimé le bar tout vitré en bas. La nourriture est variée et d’excellente qualité, l’openbar propose des boissons de marque. Le personnel est très accessible».

Du côté de Beachcomber Tours (filiale du groupe Beachcomber Resorts & Hotels créée en 1991), c’est par contre les premiers pas en Belgique. Cet acteur basé à Paris et à l’île Maurice compte des établissements remarquables, de la pension de famille de charme aux palaces les plus luxueux dans des lieux idylliques : île Maurice dans son fief originel, Maroc (opéré sous la marque Fairmont Hotels), Réunion, Seychelles, Maldives, Emirats Arabes Unis, Dubaï, Sultanat d’Oman, Tanzanie-Zanzibar, Jordanie, Polynésie française, Los Angeles ou encore San Francisco.

«Nous sommes très heureux de l’accueil reçu par les agences en Belgique et par les institutions BTC, l’UPAV et VVR» explique son ‘ambassadeur’ Ignace Vermeylen. «Après un peu plus d’un an d’activité, les chiffres sont très prometteurs et progressent de façon exponentielle. Nous avons multiplié les formations, certifications, éductours et workshops. C’est payant, les agences commencent à bien connaitre notre savoir-faire. Nous avons également fait face à la dernière crise avec l’arrêt des vols Air Belgium en reprotégeant tous les dossiers concernés en un temps record. Nous sommes très à cheval sur la qualité de service depuis notre call center jusqu’au carnet de voyage sans oublier le service qualité après départ».

Royal Palm Beachcomber à l’île Maurice. Photo Beachcomber Resorts & Hotels

En l’absence de vol direct entre Bruxelles et l’île Maurice par exemple, Beachcomber propose un accompagnement personnalisé à la descente du wagon ou dans le parking à Paris pour rejoindre le lieu de départ à l’aéroport en toute quiétude. Idem à l’arrivée sur l’île, qui constitue le fer de lance du voyagiste avec 8 hôtels. Beachcomber privilégie le contact avec la population sur place ; parmi les nouveautés, elle propose par exemple une immersion dans une famille avec préparation et partage du repas, ou une visite chez un agriculteur.

Ses hôtels multiplient aussi les collaborations comme le nouveau partenariat entre le Shandrani et le golf Anahita. Un vent de fraîcheur a aussi soufflé sur certains établissements tandis que le Paradis Beachcomber a été rénové en profondeur. Dans les autres destinations, des nouvelles adresses ont été ajoutées, tout comme un nouveau tour en van sur l’île de la Réunion. Il n’y a que l’embarras du choix pour tous les budgets selon le type d’hébergement.

«J’ai séjourné dans le Victoria sur le littoral Nord-Ouest de l’île Maurice, témoigne Nancy Sacré (RTK Heusy). C’est un de mes coups de cœur, même si j’ai déjà fréquenté d’autres hôtels de luxe. Ses magnifiques infrastructures se situent au bord d’une très jolie plage de sable fin, mais sont aussi bien localisées pour les clients qui veulent circuler. La nourriture est très bonne, même dans les buffets, avec beaucoup de choix».

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