Entre Ardèche, Haute-Loire et Lozère, on découvre des paysages somptueux. Arlempdes est un roc aplati et fortifié qui domine le village. Douze kilomètres plus loin, on fait une incursion en Ardèche, à Coucouron et son église romane, et encore quelques kilomètres et on revient en Haute-Loire, à Pradelles. La vieille ville semble avoir été créée pour servir de décor à un film sur le Moyen Âge.
J’arrive à Saint-Jean-du Gard où je reste quelques jours : c’est la porte des Cévennes : un conseil si vous y allez un jour, ne suivez pas votre GPS, suivez plutôt les grandes routes. Mon navigateur m’a orienté sur un col dont la route ne faisait pas plus de deux mètres cinquante de large, sans aucun espace aménagé pour se croiser, avec le rocher d’un côté et le précipice de l’autre. Heureusement, aucun autre fou que moi n’eut l’idée de prendre cette route. Et puis, au détour d’un chemin, l’apparition d’une locomotive : c’est le Petit Train des Cévennes, qui relie St-Jean-du-Gard à Anduze.
Ma première visite de la région est pour la Bambouseraie d’Anduze : un magnifique jardin de plantes et d’arbres, très bien entretenu et surtout bien expliqué : c’est un petit voyage en Orient, Laos ou Cambodge, et puis jusqu’au Japon. Un havre de verdure sans pareil sous un soleil de plomb.
Le lendemain, je pars déjeuner à Sète, pour me remémorer une première visite il y a seulement deux ans : j’avais visité le musée consacré à Brassens. Le livre-souvenir était orné de dessins des meilleurs dessinateurs de presse, et la couverture avait été réalisée par « notre » Jacques Sondron !
Au retour, un petit détour par l’un des plus beaux villages de France : St-Guilhem-du-Désert. Une merveille ! Un must absolu ! Dommage que les routes de Lozère soient si tortueuses… La beauté, cela se mérite.
