La compagnie italienne a enregistré l’an dernier une perte nette de 486 millions d’euros.
L’accord devrait être bouclé d’ici un mois. Le PDG de Lufthansa, Carsten Spohr, est à Rome ce vendredi pour finaliser les négociations sur le rachat d’ITA Airways (il est question d’une prise de participation de 40% dans le capital du transporteur italien aujourd’hui détenu à 100% par l’Etat italien). Mais il aurait surement souhaité trouver la compagnie italienne dans une meilleure santé financière.
La successeur d’Alitalia affiche en effet un résultat 2022 dans le rouge vif, ayant enregisté une perte nette de 486 millions d’euros sur sa dernière année calendaire, pour un chiffre d’affaires de 1,57 milliard d’euros. Un résultat décevant au regard des importants profits affichés par les autres grandes compagnies, du fait d’un marché aujourd’hui très dynamique, de tarifs élevés dans l’aérien liés notamment à une forte demande, alors que la capacité, elle, reste en deça de ses niveaux de 2019.
ITA avance néanmoins que ses résultats sont « conformes à la phase de démarrage de l’entreprise dans un environnement de marché encore faible au cours des premiers mois » de l’année 2022. Elle fait également valoir un coût du carburant élevé et la«détérioration significative» du taux de change euro/dollar, des facteurs dont on notera qu’ils pénalisent aussi les autres transporteurs…
ITA Airways a transporté 10,1 millions de passagers l’an dernier sur son réseau (64 destinations dont dix intercontinentales). Cette année, elle prévoit une nouvelle croissance de son trafic, liée à l’expansion de son réseau et de sa flotte.
VDM
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