Pagtour a interviewé Eric Collange, Directeur Commercial pour le marché francophone, qui a répondu avec beaucoup de spontanéité à nos questions.
Comment se porte CroisiEurope ?
On imaginait bien que la réponse serait positive, mais peut-être pas dans de telles proportions : +30% par rapport à l’année de référence qu’est devenue 2019 ! Une augmentation aussi spectaculaire s’explique par de gros efforts de marketing, notamment par des campagnes publicitaires en télé et en radio ; par la recrudescence de l’envie de voyager après une période de restrictions ; et par une évolution des mentalités qui fait que des clients, de plus en plus nombreux, sont demandeurs d’un tourisme à taille humaine et peut-être aussi d’un tourisme plus lent ou slow-tourisme. Et la taille humaine, il est évident que les bateaux de CroisiEurope y sont parfaitement adaptés.
Quelles sont les nouveautés ?
En plus des deux bateaux de mer qui font les tours de Corse et des Canaries (en hiver), CroisiEurope a placé un deuxième bateau en Afrique Australe, et c’est un bateau de rivière. De fleuve, pour être précis, puisqu’il navigue sur le Zambèze et ses lacs, avec pour seule concurrence les pêcheurs locaux ; une sorte de safari fluvial, en quelque sorte.
Quel est le positionnement de CroisiEurope par rapport à la concurrence ?
La réponse est toute empreinte de respect par rapport aux produits plus ou moins concurrents, mais Eric Collange souligne surtout que CroisiEurope est l’incontestable N° 1 en Europe, navigant sur tous les fleuves d’Europe et de nombreux fleuves du monde, et offrant un vrai “tout compris”, avec en plus de cela un excellent rapport qualité/prix, sur des bateaux qui appartiennent à la compagnie strasbourgeoise.
Voyez-vous un rajeunissement de la clientèle ?
C’est incontestable, nous dit Eric Collange. Le concept Croisifamille marche fort, et la politique de prix pour les enfants lors des vacances scolaires n’y est pas pour rien. C’est vraiment très important, non seulement parce que les bateaux et l’animation à bord sont adaptés aux enfants, mais surtout parce que cette politique contribue à l’édification de cette jeunesse en lui donnant le goût de découvrir, de façon à ce que les agents de voyages aient encore une clientèle à l’avenir qui a très envie de voyager.