Encore un nouveau mot de vocabulaire, même si mon correcteur d’orthographe le connaît déjà ; et on risque d’en voir de plus en plus. Il s’agit évidemment de ports aériens pour des engins à décollage et atterrissage verticaux, soit des drones de transport de personnes.
L’un d’eux vient de s’ouvrir près de Paris : c’est qu’il faudra être prêts en termes de mobilité pour les Jeux Olympiques de 2024. Les grands pontes de l’Olympisme feront comme ceux de la FIFA : pas question de se mouvoir comme le peuple dans le trafic de Paris. Ils auront donc des drones, mais des gros ! Un vertiport expérimental vient de s’ouvrir à Pontoise, dans la banlieue parisienne, sous le nom de “Advanced Air Mobility Sandbox” dans sa version anglaise, mais je ne doute pas qu’il ait aussi un nom bien français.
On a déjà évoqué ces grands drones ou ces taxis aériens, dans des dessins d’anticipation : on y voit des dizaines d’engins volants transportant de 2 à 8 personnes, exactement comme nos voitures, mais dans le ciel. Or j’ai déjà souligné que dans le ciel, il ne sera pas possible de placer des feux tricolores ni du marquage au sol pour aider le pilote. Ces engins seront soumis comme tout “aéronef” (puisque c’est le nom légal) aux réglementations aériennes et à ceux qui gèrent le trafic aérien dans chaque pays. Ce ne sera pas de la tarte. Le métier de contrôleur aérien sera plus que jamais un métier d’avenir !
Mais les seules différences avec nos voitures seront la conséquences des petits accrochages, inévitable lorsque le trafic s’intensifiera…. Je ne suis pas prêt à monter là dedans…