La compagnie new-yorkaise ouvre l’an prochain des vols sans escale vers Paris CDG depuis New York (JFK) et Boston.
Le modèle du low-cost long-courrier, mis à mal pendant la pandémie de Coronavirus, ne semble pas remis en question. Et l’arrivée des nouveaux monocouloirs à long rayon d’action du constructeur européen est l’une des explications au regain d’optimisme. L’américaine JetBlue avait inauguré l’an dernier la ligne New York-Londres avec l’A321LR, un appareil d’une autonomie de 7 400 kilomètres. La compagnie low-fares – qui vient d’inaugurer son nouveau terminal à New York JFK (le T6 aura coûté 3.9 milliards de dollars), renforçant ainsi sa position de première compagnie sur cet aéroport – va ainsi desservir Paris-Charles de Gaulle à partir de cet aéroport, dès l’été prochain, et du Logan International Airport de Boston, dans les mois suivants.
La sixième compagnie aérienne des États-Unis a été fondée en 2000. Conçue sur le modèle low-cost, elle a adapté son produit à son offre long-courrier, avec plus d’espace pour les jambes en classe économique, le Wi-Fi gratuit, des écrans sur chaque siège diffusant une sélection de chaînes de télévision en direct, axées sur l’actualité et le sport, un catalogue important de films, ainsi que des collations et des boissons en libre-service. Entre Paris et les Etats-Unis à bord d’un A321LR, les passagers voyageront en Mint®, la classe affaire de JetBlue, ou en Core, sa version de la classe économique. Question aux spécialistes : Jet Blue est-elle encore vraiment une compagnie low-cost sur le long-courrier ?
VDM