Jeudi dernier était organisé un workshop Irlande au Pullman Bruxelles Centre Midi, à l’adresse des agents de voyages. Moi l’Irlande, d’j ème co bin, surtout le cheese cake et la Guiness. J’ai donc été me pointer à la séance de midi. Malheureusement pour moi, il n’y avait ni cheese cake ni Guiness. Nous avions affaire à des gens sérieux !
Une série de prestataires de service irlandais avaient répondu à l’appel, 14 exactement. Je dois dire que je n’ai pas fait le déplacement pour rien, j’y ai appris des choses. La première, c’est qu’il y a deux offices du tourisme, l’un pour toute l’Irlande et l’autre (la chose m’a été renseignée avec quelques mépris), c’ est celui des Républicains. Son appellation est « Fàilte Ireland ».
En ce temps où l’on balade le cadavre de la queen d’Ecosse en Angleterre, être républicain n’est sans doute pas bienvenu, donc je n’ai pas dit que je venais de la République Libre d’Outremeuse et j’ai fait gentiment mon tour.
C’est ainsi que j’ai appris que, pour les individuels qui veulent aller en Irlande mais n’osent pas conduire à gauche, surtout avec le volant du mauvais côté, il y a en Irlande comme partout ailleurs des chemins de fer. Pour se déplacer en train, il existe une sorte de « pass » qui vous permet de circuler un certain nombre de jours. Après, de la gare, il faut se débrouiller avec des taxis, je crois que cela doit revenir cher : vive les circuits organisés ! Pour ceux et celles qui préfèrent loger chez l’habitant, histoire de juger du niveau de leur anglais, il y a une association des « Bed and Breakfast », blague dans le coin, c’est quand même souvent beaucoup plus sympa qu’à l’hôtel.
La ville de Belfast était représentée, ainsi que la « Titanic experience ». Je crois vous avoir déjà parlé de cet endroit, pour ceux qui passent par la partie Nord (chez les royalistes anglicans) c’est un spot à ne pas rater.
Bien entendu, il y avait des réceptifs qui par ailleurs ne bornent pas leur activité à la seule Irlande, qu’elle soit du Sud ou du Nord. Il y avait également une firme représentant des possibilités de circuits équestres (www.crindlebespoke.com).
Last but not least, la nouveauté pour moi (bien qu’il existe depuis 5 ans déjà, dont presque trois ont été mangés par le covid), c’est le musée de l’émigration à Dublin (si on peut appeler cela musée). Comme chacun le sait, poussés par la misère et par la faim, les Irlandais ont quitté leur île en masse, surtout en direction des Etats Unis, mais vers d’autres contrées également. C’est dans un grand bâtiment situé un peu plus loin que la maison de la douane, sur la rive de la Liffey, que l’on peut s’informer sur cette partie de l’histoire irlandaise. Son nom : EPIC.
Nanesse