Permettez-moi de revenir une dernière fois sur le thème du Dark Tourism développé par une étudiante, non parce que ce thème m’inspire (ce n’est pas vraiment ma tassé de thé), mais parce que l’étudiante a été au bout du processus, elle a été exhaustive et dépassé ce que j’avais moi-même, imaginé.
C’est ainsi qu’elle a distingué quatre grandes catégories de ce tourisme “sombre” : le tourisme de mémoire, le tourisme macabre, le tourisme de mystère, et enfin les lieux inclassables.
Je vous détaille ce qu’elle a trouvé pour le tourisme de mémoire :
-les lieux de bombardements atomiques
-les camps de concentration et les camps d’extermination
-les lieux de génocides
-les goulags
-les lieux de massacre et de terrorisme
-les lieux de persécution et d’esclavage
-les prisons, centres de détention et de torture
-les sites des deux guerres mondiales
Pour le tourisme macabre, elle a repéré :
-les catacombes, cryptes et ossuaires
-les catastrophes industrielles et nucléaires
-les cimetières et les tombes
-les expositions “médicales”
-les lieux de meurtres et d’assassinats
-les lieux de suicides
Elle a aussi distingué parmi les lieux de mystère :
-les épaves
-les villes fantômes
-les lieux hantés ou mystérieux
Enfin l’étudiante a déclaré “inclassables” les lieux de catastrophes naturelles ou écologiques. Ceci pour dire que lorsqu’on se lance sur un thème possible de voyage, une réflexion aboutie fait découvrir les possibilités de développement qu’on n’avait pas nécessairement vues au départ. Il y a de quoi faire, non ?
Marc Dans