Après l’Islande (notre reportage), le World Explorer met le cap sur les Féroés. Si l’on apprécie la dimension humaine du navire (il accueille 180 passagers), son confort et le calme, on plébiscite aussi l’intérêt des visites et des circuits. Ainsi, l’escale d’une journée dans ces îles du bout du monde vous donne vraiment envie d’y revenir. Nous arrivons à Torshavn, la capitale d’un archipel de 18 îles – d’une superficie totale de 1.399 km2 – dont 17 îles sont habitées. Lequel archipel compte 51.628 habitants (2020), 70.000 moutons et 110 espèces d’oiseaux !
Les Féroé sont une région indépendante du Royaume du Danemark, avec leur propre parlement et leur propre drapeau. L’archipel connaît une pénurie d’importance, un “déficit de genre”. Un manque de femmes ! Beaucoup ont décidé de mettre les voiles vers d’autres cieux, et donc les hommes ont dû se résoudre à chercher l’amour dans d’autres contrées, et aujourd’hui plus de 300 femmes thaïlandaises et philippines représentent la minorité ethnique la plus importante dans ces îles. Inutile de préciser qu’elles ont eu du mal à s’habituer au climat local.
La monnaie locale est la couronne Féroé assimilée à la couronne danoise. L’autonomie est bien ancrée, ces îles ne font pas partie de l’union Européenne, ce qui fait grincer les dents de certains acteurs de l’industrie de la pêche… Mais cela est une autre histoire.
Que signifie Féroé ? En danois : “fàr”, traduction:mouton et “oer”, traduction île. Les îles de moutons ! Ces îles sont 22 fois plus petites que la Belgique, et nulle part sur celles-ci vous ne serez éloignés de plus de 5km de l’océan Atlantique.
Si vous aimez les paysages, les grands espaces, les fjords plus beaux les uns que les autres, les moutons qui broutent sur les plans inclinés des falaises on se demandent comment., des milliers d’oiseaux de mer… c’est LE paradis ! Nous avions sélectionné une excursion vers Vestmanna. Un village typique, avec un petit port local où vous attend un bateau qui vous emmène vers les falaises aux oiseaux. Une expérience unique, en plus des cris des volatiles et les bruits de la mer, l’embarcation s’engouffre dans des grottes jusqu’à l’obscurité presque totale. Les formations rocheuses sont spectaculaires, ainsi que les panoramas découverts sur notre retour en car vers notre navire, Les Orcades et l’Ecosse termineront ce périple, avec un résumé “climatique” du conférencier Dirk Draulans, écrivain et biologiste, qui se trouvait à bord.
