71% des Français pensent bien connaître leurs droits de passagers aériens …

La réalité tend pourtant à montrer le contraire

Alors que les vacances tant attendues approchent, et que de nombreux vacanciers s’apprêtent à prendre l’avion, il faut s’attendre à quelques retards et annulations de vols. Dans le cadre de la législation européenne, connaître ses droits en tant que passager s’avère intéressant afin de bénéficier de compensations avantageuses.

La plateforme de bons plans tourisme VoyagesPirates et Flightright leader européen en matière de services dédiés aux droits des passagers aériens ont mené une étude auprès de 6636 européens dont 2338 Français pour évaluer leurs réelles connaissances en la matière.

Ce que savent les Français…

Alors que 71% des Français affirment bien connaître leurs droits de passagers (pour 12% très bien et pour 59% plus ou moins bien), l’étude révèle que si certains grands principes sont connus d’une majorité de Français, de nombreuses subtilités mériteraient d’être éclaircies pour un grand nombre d’entre eux.

Une grande majorité de Français (75%) connaît en effet la base : à savoir qu’en cas d’annulation, ou de retard de plus de 3h, il est possible d’obtenir une indemnisation. 60% d’entre eux sont par ailleurs conscients qu’une des conditions pour obtenir une compensation est de s’être enregistré à temps. En effet, il faut non seulement avoir effectué son enregistrement dans les délais mais aussi s’être présenté à la porte d’embarquement à l’horaire indiqué.

… Ce qu’ils ignorent

En revanche, ils sont seulement 22% à savoir que les passagers aériens doivent être informés 14 jours avant le vol en cas d’annulation. En effet, si les passagers sont informés de cette annulation dans un délai inférieur à 14 jours avant le vol, ils ont alors le droit de faire une demande d’indemnisation entre 250 € et 600 € par personne.

Ils sont encore moins nombreux, seulement 7%, à savoir qu’en France il est possible de faire une demande d’indemnisation jusqu’à 5 ans. Cette réglementation s’applique aux vols retardés, annulés ou surbookés. Une information qui ne manquera pas de ravir les quelques 60% de Français interrogés qui pensaient n’avoir un délai que d’un an pour porter réclamation.

Changement de situation, dans le cadre d’un voyage d’affaires le vol est retardé, annulé ou un refus d’embarquement est subi. 40% des Français savent que c’est le passager qui reçoit l’indemnisation et non l’employeur, bien que celui-ci aura pris à sa charge le déplacement. Bonne nouvelle pour les 60% de Français, soit la majorité, qui pensaient que l’employeur devait percevoir l’indemnisation. Celle-ci est en effet attribuée à la personne ayant souffert l’attente à l’aéroport du vol retardé ou annulé. Cette réglementation s’applique aussi aux voyages organisés.

Bon à savoir : 72% des Français l’ignorent, mais ils peuvent recevoir des boissons et snacks pour un vol court-courrier à partir de…2 heures de retard.

A qui la faute ?

Les Français semblent partagés sur qui tient la responsabilité d’un vol retardé. 29% pensent que les perturbations proviennent des compagnies aériennes, alors que 39% ont tendance à privilégier les facteurs externes comme des grèves ou les conditions météorologiques. Le reste ne sait pas, ou attribuerait, la responsabilité aux aéroports ou encore aux contrôleurs du trafic aérien.

Obtenir son indemnisation

33% des Français interrogés ont déjà fait une demande d’indemnisation. Parmi eux, 70% ont obtenu gain de cause.

Conseils pratiques : 

Les 3 commandements pour voyager zen cet été

  1. vérifier la validité des pièces d’identité Avant de partir en vacances en France ou à l’étranger, il est important de vérifier la date d’expiration de ses papiers d’identité. Dans le cas où ceux-ci ne seraient pas valides au moment de prendre l’avion ou au retour, l’accès à l’appareil peut être refusé.
  2. conserver les éléments qui aident à la constitution d’un dossier de réclamation Cartes d’embarquement, ticket de bagages, photos, tampons de passeport, photo du panneau d’affichage ou encore confirmation de réservation, l’ensemble de ces éléments permettent d’étayer les demandes d’indemnisation en cas de retard, d’annulation ou de surbooking (les selfies dans l’aéroport, ça marche aussi !)
  3. respecter la réglementation des bagages S’il existe une réglementation autour des bagages, c’est aussi pour penser au bien-être des bagagistes. En règle générale, il est autorisé d’avoir un bagage en soute de 23 kilos et un bagage en cabine de 12 kilos, il est néanmoins conseillé de vérifier les franchises avant de prendre l’avion. Attention également aux nouvelles règles en vigueur chez certaines compagnies low cost !

Le saviez-vous ?

– En cas de retard, je peux prétendre à une indemnité si j’arrive avec plus de 3 heures de retard à ma destination finale

– En cas de surbooking, je peux prétendre à une indemnité si c’est un refus d’embarquement involontaire

En cas d’annulation, je peux prétendre à une indemnité si on me la communique avec moins de 14 jours d’avance.

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