Vamos a Mexico… Se terminó ?

« Je ne peux pas confirmer la nouvelle pour le moment », nous a répondu Fernanda Rosas, directrice du Conseil de Promotion Touristique du Mexique, quand nous lui avons demandé, le 27 novembre dernier, de commenter l’information selon laquelle le nouveau président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, s’apprêterait à démanteler le CPTM. Pendant ce temps, au Mexique, plusieurs observateurs du tourisme condamnent fermement la décision du nouveau gouvernement.

Fernanda Rosas

On le constate aisément dans les journaux mexicains qui permettent la publication de commentaires des lecteurs. « C’est une honte d’avoir pris cette décision; elle affecte directement l’investissement touristique au pays et les milliers de familles qui vivent du tourisme », déclare ainsi un dénommé Carlos sur le site Reportur, un média spécialisé de l’industrie du voyage.

« Mauvaises décisions, loin d’améliorer les revenus touristiques. Ils vont annuler l’investissement dans la promotion du Mexique comme destination […], en plus que cet investissement vient du secteur touristique et des touristes eux-mêmes, alors ce n’est pas un budget de dépenses. Nous reculons l’horloge de 30 ans… »
, opine pour sa part Roberto.

Commentaire de Miguek : « Je suis témoin des grands bénéfices générés par le CPTM grâce aux campagnes publicitaires toujours financées par des fonds combinés du CPTM et des entreprises touristiques privées. Les voyagistes et les intervenants touristiques qui génèrent l’arrivée de 90 % des touristes étrangers seront très déçus et désorientés, déjà avec l’annulation du projet d’aéroport [NDLR : la construction du Nouvel aéroport de México (NAIM) à Texcoco est aussi passée sous le couperet du président AMLO]. Malheureusement cette décision affectera la hausse importante de touristes que nous tentons d’attirer, parce que d’autres destinations profiteront de ce vide. »

LES MENSONGES D’AMLO POUR LE TOURISME

Du côté du Twitter, le fil de discussion avec le mot-clic CPTM s’est enflammé. Nous n’y avons pas vu de félicitations, bien au contraire! Un exemple parmi d’autres : « les agents de voyages et les entreprises touristiques disent NON à la disparition du CPTM parce qu’elle affectera la promotion du Mexique », dénonce l’entreprise Azturismo.

Andrés Manuel López Obrador

L’une des critiques les plus virulentes vient peut-être du journaliste Carlos Dragonné,du site Los sabordes de México (les saveurs du Mexique), qui signe un article intitulé L, du site Los sabordes de México (les saveurs du Mexique), qui signe un article intitulé « Le CPTM disparaît. Les mensonges d’AMLO pour le tourisme »

L’auteur rappelle que le secteur touristique mexicain compte 2,3 millions d’emplois à temps plein. Il affirme qu’il s’agit d’un retour en arrière de 30 ans et que cela avait déclenché un processus d’isolement et de perte d’emplois, d’économie, d’investissements et de devises.

M. Dragonné cite aussi un rapport de l’OCDE (Tendencias del Turismo y Políticas 2018) montrant à quel point le Mexique a vu augmenter son nombre de touristes depuis les dernières années. Il critique aussi le seul projet qui ne soit pas passé dans la trappe du nouveau gouvernement : celui du train maya que le journaliste qualifie «d’inutile et d’opaque, plein de tous les vices tant décriés pour le NAIM. »

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