Sunwing : «risque de turbulences à l’horizon»

les agents de bord votent un mandat de grève fort

« Si Sunwing ne donne pas son accord à de nouvelles améliorations à notre convention collective, il y a un risque de turbulences à l’horizon. Ce n’est pas notre premier choix, mais nous n’hésiterons pas à utiliser notre mandat de grève s’il le faut », affirme Mark Brancelj, président de la section locale 4055 du SCFP, en commentant le « mandat de grève fort » annoncé aujourd’hui (23 janvier) par le syndicat des agents de bord de Sunwing.

En effet, 94,6 % des syndiqués ont donné le feu vert à leur comité de négociation pour prendre des moyens de pression « pouvant aller jusqu’à la grève au moment jugé opportun ». Le vote a eu lieu du 14 au 23 janvier et 91,7 % des membres de la section locale 4055 du SCFP ont participé à l’exercice.

« UNE PARTIE NORMALE DU PROCESSUS DE NÉGOCIATION »

Cela dit, il importe de souligner que des séances de négociation en présence d’un médiateur doivent avoir lieu les 26 et 27 janvier. Ces séances étaient prévues avant même la tenue du vote en faveur d’un mandat de grève.

« Nous espérons conclure avec réussite ce cycle de négociation lors de notre réunion avec le syndicat et le médiateur nommé par le gouvernement fédéral », déclarait d’ailleurs Sunwing, le 21 décembre dernier. Du même souffle, l’entreprise soulignait que « le vote de grève est une partie normale du processus de négociation ».

« AMÉLIORATIONS IMPORTANTES » SOUHAITÉES

« Nous voulons négocier une entente juste pour les deux parties et continuer à offrir une expérience de qualité à nos passagers », mentionne pour sa part Mark Brancelj.

« Les agents de bord de Sunwing sont des professionnels de la sécurité qui ont leurs passagers à cœur. Ils veulent que leur employeur les traite avec dignité et respect, ce qui commence par la conclusion d’une convention collective comportant des améliorations importantes à leurs conditions de travail », précise-t-il.

Rappelons que, le 20 décembre, les quelque mille agents de bord de Sunwing basés à Montréal, Toronto, Vancouver, Calgary, Ottawa, Halifax, Québec et Winnipeg avaient rejeté à 68,8 % l’entente de principe qui avait été conclue le 8 novembre entre leur syndicat et l’employeur, après six mois de négociation. Leur convention collective est échue depuis le 31 mai.

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