MSC dévoile ses brochures en réalité virtuelle

Deux nouveaux navires seront encore mis en service par MSC l’année prochaine, tous deux positionnés à Marseille : le MSC Bellissima (photo), à partir de mars, et le Grandiosa en novembre avec, dans les deux cas, des départs programmés le samedi. Un vrai cadeau pour les marchés français… et belge — Marseille n’est qu’à un peu plus de cinq heures de Bruxelles en TGV, pour ceux qui n’aiment pas l’avion.

Pour la saison 2019-2020, MSC propose de nouvelles destinations, notamment l’Inde, et plus de départs depuis le port de New York, tandis que les Seaside, Divina et Meraviglia, ainsi que le MCS Armonia, qui sera positionné à Miami dès le 10 décembre prochain, desserviront l’Ocean Cay MSC Marine Reserve, une île privée spécialement aménagée pour MSC aux Bahamas.

Paradoxalement, les travaux ont exigé la destruction de l’infrastructure industrielle existante afin de la transformer en une réserve marine, avec plus de 80 arbres indigènes des Caraïbes, graminées, fleurs et arbustes, plantés sur l’île, revenant à leur milieu naturel.

En 2019, le MSC Preziosa fera une escale à Zeebrugge, comme MSC s’obstine l’appeler, ce qui ne dit rigoureusement rien à personne en dehors des Belges alors que Bruges, dont Zeebrugge fait aujourd’hui partie intégrante, est connue dans le monde entier pour être la « Venise du Nord »…

Une brochure de 300 pages

Toute l’offre de MSC se retrouve sur son site web mais aussi dans une brochure de près de 300 pages bourrées d’informations pour la saisons 2019-2020, à laquelle s’ajoutent une brochure dédiée à Dubaï, Abu Dhabi et à l’Inde, ainsi qu’une brochure croisière « Tour du monde », un fantastique voyage de 117 jours, divisé en trois segments.

La nouveauté, c’est que, grâce à l’application téléchargeable MSC360VR, il est désormais permis de s’immerger totalement dans l’univers MSC et de découvrir la brochure à 360 degrés, de sélectionner et planifier la croisière de leur choix et même de prendre une option sur son voyage !

Bien sûr, il ne faut pas craindre de s’enfermer la tête dans une espèce de masque de plongée pour s’isoler totalement du monde « réel » et profiter pleinement de la technologie…

Mais la réalité, bien réelle, est que cette nouvelle technologie s’impose désormais chez tous les opérateurs du tourisme : des compagnies aériennes (Austrian, Lufthansa, Iberia,…), des Offices de Tourisme (Australie, Ecosse, Colombie, Nouvelle Calédonie, Alpes de Haute-Provence,…), des voyagistes (Club Med, Thomas Cook, Prêt à partir,…), des hôtels (Marriott, Shangri La,…). Et bien entendu les compagnies de croisières.

Personnalisation à outrance

La réalité virtuelle s’impose ainsi comme un nouvel outil d’information. Ce n’est pas la seule incursion de MSC dans les nouvelles technologies, loin de là. Ainsi, on trouve à bord de ses navires des centaines de capteurs qui permettent à chaque passager de se positionner par GPS au mètre près sur son propre smartphone, à n’importe quel endroit du bateau : pratique pour s’orienter à bord ou, par exemple, savoir où se trouve en enfant, équipé d’un bracelet électronique.

Le journal de bord, désormais plus volumineux, est aussi disponible sur smartphone. MSC équipera aussi, dès le mois de mars, chaque cabine d’un assistant personnel à commande vocale, une première dans l’industrie. La reconnaissance faciale, également, se généralise afin de maximiser le service au client et notamment d’anticiper ses souhaits.

Pourtant, « nous ne voulons pas faire appel aux nouvelles technologies pour le principe ou pour être à la mode, explique Patrick Pourbaix (photo), directeur général de MSC pour la France et le Belux : il faut qu’elles soient véritablement utiles aux passagers. Avec pour mot d’ordre la personnalisation, même pour 4.000 passagers ».

Un navire dans le navire 

Si, aux Etats-Unis, le secteur de la croisière est clairement partagé entre les segments « basic » et « premium », MSC entend définitivement se positionner sur ce dernier, en particulier avec sa zone « Yacht Club », qui sera présente sur ses quatre derniers navires avec une capacité de 200 passagers.

Avec sa propre piscine, ses espaces exclusifs, sa conciergerie et les services d’un majordome disponible 24 heures sur 24, son restaurant dédié orchestré par un chef de renom, proposant des vins sélectionnés, un confort inégalé en cabine avec des matelas à mémoire de forme, l’accès privilégié au spa Aurea, etc. : la classe Yacht Club est véritablement « un navire dans le navire ».

Les tarifs, de l’ordre de 2.500 €, se positionnent à mi-chemin entre ceux du segment « basic », de l’ordre de 1.300 € par semaine et par personne, et ceux des navires de luxe — tous les grands groupes de croisière en proposent — qui dépassent les 5.000 €. Un produit de luxe à un tel prix explique le succès extraordinaire de la formule Yacht Club.

C.B.

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