Les gilets jaunes, une nouvelle vague contestataire identique à celle des années 70 ?

Impact sur l'industrie des vacances ?

Ne soyons pas aveugle, le ver est dans le fruit. Après Aviapartner avec sa grève sauvage de la Toussaint, B.Post qui peine à solutionner ses grèves, les consommateurs qui râlent avec le chaos des parkings à Bruxelles et ailleurs avec des péages différents par commune, une augmentation des coûts des énergies, des politiques anti diesel que l’on ne comprend pas, des accises sur les carburants plus qu’élevées avec des routes dans un état lamentable, des taxes diverses qui s’accumulent, une pension retardée, une migration dont les frais au final incomberont aux contribuables… la liste est longue et la colère gronde.

Bref, le père de famille s’inquiète, la classe moyenne s’inquiète avec des fins de mois difficiles et des budgets mensuels impossible à respecter. Et l’on assiste à un début de contestation populaire via le phénomène des gilets jaunes.

Un retour aux années septante et ses grèves sociales ? On n’en est pas loin. Et l’Europe dans tout cela ? A chacun sa m….

Le contribuable déteste l’incertitude et donc cherche à retrouver sa ou ses normes de vie qu’il a toujours connues. Les médias, se basant sur les chiffres des spécialistes, répètent à l’envi que le pouvoir d’achat du Belge a augmenté, mais personne n’y croit.

Il est vrai que nos habitudes de consommations ont changé. Le digital y est pour quelque chose

Si vous additionnez les frais de Netflix, de Spotify, de vos abonnements smartphone, de vos achats émotionnels en ligne, pour ne nommer que ceux-là, un père de famille se devra de faire un choix ou une sélection dans ses frais, ses frais récurrents incontournables et les autres éventuellement évitables ou supprimables.

Et donc inclus le budget sacré des vacances. Que faire, que choisir ? Rester en Belgique ? Diminuer la durée des vacances ou plus radicalement les supprimer ? L’avenir nous le dira, en fonction de l’évolution de la petite révolte jaune.

Mais restons vigilant

Avec respect pour notre démocratie, je puis comprendre ce mouvement jaune « pacifique », mais de là à choisir la violence, il y a des limites à ne pas franchir. Le bien d’autrui est sacré, les biens publics également car ils nous appartiennent indirectement à tous.

Mais quid les syndicats dans tout cela ? Un instrument de défense sociale devenu désuet, dépassé ? Le débat risque d’être long et houleux. Espérons un dénouement à l’amiable.

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