Les Chinois à Paris (suite)

La concurrence va singulièrement s’intensifier dans les prochains jours sur le marché des VTC à Paris. La start up estonienne Taxify pourrait en effet lancer son service dans la capitale avant le 30 septembre, avec l’ambition de bousculer les autres plates-formes, à commencer par le leader du secteur, Uber.

Inconnue du grand public, cette start-up estonienne fondée en 2013 fait figure d’épouvantail auprès des autres acteurs du secteur, car elle est soutenue par l’ogre chinois Didi Chuxing, qui ne cache pas son ambition de devenir le leader mondial du transport à la demande — titre qu’il revendique d’ailleurs déjà.

Taxify a déjà pris pied sur le marché londonien le 4 septembre dernier, en revendiquant 3.000 chauffeurs connectés sur l’appli. L’arrivée à Paris a été annoncée à cette occasion.

Besoin de séduire

Les chauffeurs, qui travaillent comme indépendants, sont libres de travailler avec la plate-forme de leur choix et sont souvent connectés à plusieurs applis en même temps, arbitrant entre elles en temps réel. Taxify a besoin d’en séduire plusieurs centaines au moins avant de se lancer, afin que les clients qui commandent une course pour la première fois aient un faible temps d’attente.

Afin de constituer cette masse critique de chauffeurs, Taxify compte sur son faible taux de commission sur le prix de la course, contre 25 % chez Uber. La start-up annonce également différents « bonus de fidélité », sans plus de précision pour le moment. Mais son actionnaire Didi a les moyens de les financer : la société a levé 5,5 milliards de dollars fin avril.

[Source : Les Echos]

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