Le Brexit, ça démarre aujourd’hui !

Les low-cost dans l’œil du cyclone ...

Si Easyjet et Ryanair veulent continuer d’assurer des vols intra-européens, elles auront désormais l’obligation de baser leur siège dans un pays de l’UE, mais également disposer d’un actionnariat à 60% européen…

L’UE (enfin !), a été claire dans son argumentation lors de sa rencontre avec les dirigeants des compagnies aériennes britanniques ces dernières semaines. Si elles veulent continuer d’assurer des vols intra-européens comme un Zaventem – Bordeaux (Easyjet) ou encore un BSCA – Séville (Ryanair), avec le Brexit, elles devront baser leur siège dans un pays de l’Union Européenne, mais également disposer d’un actionnariat à 60% européen.

Jusqu’à ce jour, le Ciel Unique Européen (CIE) permettait aux compagnies basées dans un pays de l’UE un droit d’exploitation … « ad libitum! » C’était «open bar», si l’on peut dire… Depuis aujourd’hui, ce n’est plus le cas…« Close for Brexit »

Easyjet et Ryanair en première ligne

Principale compagnie aérienne exposée, EasyJet; dont le business model repose en grande partie sur l’accès « open sky » de l’UE. La low-cost réflécht d’ailleurs sur une solution depuis plusieurs mois. Elle n’exclue pas de « s’expatrier » dans un pays de l’UE.

Ryanair, compagnie irlandaise pourtant, va devoir également revoir son modèle économique. Si son siège n’est pas basé en Angleterre mais dans la verte Erin, c’est son son actionnariat qui pose problème. Il ne répond plus désormais aux nouveaux critères demandés. Too British !

En effet, la part détenue par des actionnaires de l’UE sera ramenée à seulement 40% selon l’Article 50 du Brexit applicable … aujourd’hui. Conséquence : si elle veut continuer à opérer, Ryanair doit alors se séparer de certains actionnaires britanniques… (IAG?)

Airbnb affectée par le Brexit ?

Ces compagnies peuvent-elles se permettre de perdre un marché aussi important que l’UE… Alors que les voyants sont désormais au vert… Sans doute pas ! Mais elles ne doivent sans doute pas être les seules à suivre l’épisode « Brexit ».

Car, si l’on réfléchit un peu, c’est que le vote anglais … et ses conséquences, peuvent aussi remettre en cause le phénomène « Airbnb » et toute l’économie dite « collaborative » qui a surfé sur la déferlante low-cost pour se développer dans les villes européennes… Mais qui a aussi profité aux professionnels …. Amsterdam, Barcelone, Berlin, Paris, Vienne … et leur industrie touristique … autant de dommages « collatéraux » au Brexit ?

« A quelque chose.. malheur est bon », Certes… mais on risque d’être tous perdants dans cette histoire…

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