Guérande et sa jolie Anglaise

A l’extrême-sud de la Bretagne, les remparts de Guérande surplombent la palette des salines environnantes. Une destination familiale qui vise, comme presque toute la Bretagne, un tourisme culturel et qualitatif. Pleins feux sur une région de nouveau à la mode. Les Anglais y sont les deuxièmes touristes étrangers, entourés par les Allemands et les Belges. Les Français forment 90 pourcents des visiteurs.

Une ville qui bouge

Après s’être acquitté des 60 euros de péage qui sont demandés pour rejoindre la destination, les villes de Nantes et de Saint-Nazaire s’affichent enfin. Guérande est proche. Dans un passé pas si lointain, ces villes étaient regardées du coin de l’œil.

La relance du chantier naval et les récents aménagements de la cité nantaise ont redonné un coup de kick à la région. Si la Baule a toujours été la Knokkoise locale, elle n’occupe plus, seule, le haut de l’affiche. Les voitures Mini – couleur crème – restent prépondérantes ainsi que les « pulls sur les épaules ».

centre-ville-guerande450pxLe centre est vieillissant même si d’importants travaux sont en cours de réalisation. Y trouver une place de parking reste cependant un enfer. C’est dès lors tout naturellement que les touristes profitent des prix plus légers pratiqués ailleurs tout en profitant de l’animation nocturne de la Baule. L’équilibre se crée lentement.

Pour accueillir ses visiteurs, l’OT de Guérande est composé de 8 personnes ainsi que de 3 guides et demi (statistiques oblige). 93500 visiteurs ont passé la porte de cet édifice extramuros en 2016. Au total, 1 million de visiteurs rentreraient dans la ville chaque année.

Si 90 pourcents d’entre eux sont originaires de l’hexagone, les pays limitrophes se partagent les hébergements locaux. Ici comme ailleurs sur la côte, plus de 40 pct des maisons sont secondaires. 4200 lits marchands sont disponibles sur la station.

Une région qui se découvre dans un ensemble

Le sel est bien entendu le chapitre 1 de tout recueil local. Les activités autres existent néanmoins. Elles sont surtout couplées avec les villages voisins. La promenade intramuros permet de redécouvrir un « plan » médiéval dans un bel état de conservation.

80-0786-1000-500Le dédale de la ville est composé de piétonniers dont certains axes sont rendus accessibles aux véhicules. Des crêperies, des bars et des boutiques occupent le pied des maisons en pierre.

Les portes d’accès ont gardé leur aspect médiéval et ont été peu remaniées au 19ième siècle, ce qui est heureux : le néo-gothique n’est pas venu obliger ses artifices aux murs de la cité.

La très catholique cité bretonne possède une assez jolie place au pied de la Collégiale Saint-Aubin. Il s’y tient un marché hebdomadaire. De nombreuses visites, quelques animations et une fête médiévale permettent de goûter au passé moyenâgeux jusqu’à en risquer l’indigestion. Les amateurs du genre en auront par contre pour leur argent.

Toutes les informations sont accessibles via le site internet suivant : http://www.ot-guerande.fr. La ville a été primée ville internet en 2006. Le port du Croisic, le trésor du château d’Herbignac et le canal de Nantes à Brest constituent quelques unes des activités locales.

Une anglaise passionnante

Rencontrée sur place, une très jolie blonde à l’accent britannique nous a parlé de cette région avec tant de passion, qu’il serait une erreur de ne pas lui réserver un écho. Bien entendu, elle nous parla des paludiers et des formations qui leurs sont données afin de pérenniser leur savoir-faire. La fleur de sel est ici un exhausteur de goût frisant avec les ismes.

800x600_marais-soleilweb-691379Pour la Londonienne, la région ne pourrait se découvrir qu’au coucher de soleil, quand le rose du ciel se reflète dans les salines et que les oiseaux migrateurs font escale dans les bassins.

Elle nous parla des photographes et des ornithologues qui parcourent alors les chemins à la recherche d’un bec inconnu. Elle nous vanta les promenades avec ses enfants dans le parc naturel régional de la Brière.

Si les maisons Belle-Epoque forment pour elle le réel charme de l’architecture locale, c’est son « excellent sea food » qui ferait briller les lumières des salles à manger de midi à minuit.

Elle oublia juste une chose, c’est de parler du charme distingué de ces jolies anglaises qui viennent élargir la gamme charmante des nombreux oiseaux migrateurs. Guérande ne manque décidément pas de charme.

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