Des questions à propos du Belgian Travel Summit à Ras-al-Khaimah

(28 Mai-2 Juin 2019)

Les dés sont jetés. Les mailings ont été envoyés via les canaux des différents organisateurs. L’initiative est bonne, mais elle a un prix et le nombre est limité à 80 participants. 1.500 € par personne hors tva ou 2.250 € hors tva par personne en Business Class (nombre de sièges limités).

Le contenu du programme peut être qualifié de haut de gamme, et typique des Emirats. Tout cela pour créer un « petit livre blanc »  à l’attention de l’industrie voyagiste belge avec une vision à 3-5 et 15 ans. Une vision belgo belge dans un environnement européen.

Le terme européen revient une seule fois à la surface dans le mailing reçu quand il s’agit d’atteindre ou d’attirer les participants belges/ européens potentiels, visionnaires de préférence.

Les autres s’abstenir s’il vous plaît

Soyons sérieux et respectueux de toutes et tous. Toutes les agences, grandes ou petites, ont leurs problèmes, leurs objectifs, leur avenir à défendre. Elles aussi auraient, peut-être, bien voulu participer à un sommet global pour exprimer leurs avis, membres ou non d’organisations professionnelles. C’est cela la démocratie et non pas l’autocratie.

Ceci dit, vu le prix de participation demandé, beaucoup seront déjà découragés. Et ici aussi beaucoup de questions se posent. Un prix ne devrait pas être le répulsif d’une participation.

Pourquoi ne pas organiser une sorte d’Assemblée Nationale du Voyage en Belgique, au Heyzel par exemple, avec un prix de participation acceptable pour toutes et tous, couvrant les frais des orateurs invités, et surtout laissant la parole aux participants, ou invitant ceux-ci à voter pour ou contre certaines tendances ou positions éventuelles dans le cadre de la rédaction future de ce fameux petit livre blanc ?

L’industrie y perd son latin. Les exemples ne manquent pas : on parle d’éligibilité CERTA via la Belgian Travel Academy, un autre média lance le Travel Academy Europe, d’autres inondent les réseaux avec des formations on line. Bref, pour l’instant c’est du chacun pour soi…comme toujours d’ailleurs dans cette industrie.

Notre Industrie globale devra déjà surtout se défendre contre les politiques, à l’esprit étriqué et racoleur de voix, qui pointent déjà des doigts accusateurs contre la pollution aérienne avec l’intention de taxer l’utilisation de ce transport. Là il y a urgence de défense et danger pour l’industrie. Le climat, terme à la mode, est devenu un enjeu politique à ne pas sous-estimer.

Un petit livre blanc belgo-belge va-t-il changer quelque chose ? L’avenir nous le dira.

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